Quand le krach du désendettement reprendra-t-il ? Quand nous cesserons de nous en inquiéter. Cet après-midi, nous avons réalisé qu’en notre for intérieur, nos sentiments avaient changé : nous avons cessé de nous inquiéter de la reprise du marché baissier. Non que nous ayons cessé d’y penser. Nous y pensons tous les jours. Et nous sommes certain que ça arrivera. Mais nous avons cessé de nous en inquiéter
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Epargne
Ces tout petits riens qui nous préparent un grand quelque chose
par Philippe Béchade 14 avril 2010Récents soubresauts des parités de change… flambée du pétrole… risques d’explosion imminente de la bulle de la dette publique dans les pays qui croulent sous les déficits budgétaires… nouvel épisode de récession ou de stagflation qui se prépare dans l’Eurozone (selon J.C. Trichet et Dominique Strauss-Kahn)… Malgré tous ces facteurs, les indices boursiers n’esquissent même pas l’amorce de l’ébauche d’un soupçon de commencement de consolidation depuis six semaines
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Les actions grimpent. L’or aussi. Il nous semble que le marché haussier de l’or a repris. Le métal jaune pourrait bientôt repasser le seuil des 1 200 $… et venir chatouiller son record historique. Pourquoi l’or grimpe-t-il ? Généralement, on achète de l’or quand on soupçonne les décideurs financiers de faire des erreurs. Quelles erreurs font-ils en ce moment ?
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Le spectre du défaut de paiement grec s’évanouit dans l’immédiat mais le véritable souci, c’est que la Grèce n’aura tout simplement pas les moyens de supporter le financement du service de sa dette à un taux de 5%. Le pays fera faillite, soit tardivement si le peuple grec met du temps à s’apercevoir que ses sacrifices sont inutiles… soit rapidement si les spéculateurs, pressés de reprendre leurs attaques contre l’euro, répandent l’idée que le plan accepté ce week-end n’a permis de reculer que pour mieux sauter
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Qui est le plus redoutable des ennemis du trader ? Celui en qui vous avez la plus grande confiance et qui, pourtant, vous trahira sans hésitation au moment le plus crucial de vos trades ? Vous ! Emotions, hésitations, peur de perdre… autant de facteurs humains susceptibles de vous desservir. Mais voyons plutôt l’origine du problème. Jérôme Revillier vous aide à combattre cet ennemi très intime…
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L’une des conséquences les plus effrayantes de la Grande récession américaine, c’est le chômage de longue durée. Aussi haussiers qu’aient pu être — aux yeux de certains — les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis la semaine dernière (l’augmentation comprenait près de 50 000 agents de recensement… qui pourraient sûrement s’occuper de compter de façon plus précise et plus objective le nombre réel de chômeurs), avez-vous remarqué que près de 45% des 15 millions de chômeurs américains sont au chômage depuis plus de six mois ?
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Epargne
Grèce, dettes, déficits… que va-t-il advenir de l'euro ?
par Isabelle Mouilleseaux 12 avril 2010L’euro perd pied, décroche, dévisse, n’en finit plus de déraper… Nous voilà passés hier sous les 1,33 $ alors que nous campions fièrement sur les 1,51 $ il y a à peine quelques mois. "La faute aux marchés et spéculateurs", entend-on dire un peu partout. Ils jouent contre l’euro et la dette grecque
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Epargne
Pourquoi le Nasdaq s’arrêterait-il à +94% en 55 semaines ?
par Philippe Béchade 12 avril 2010Fitch annonçait vendredi après-midi une dégradation de deux crans (à BBB-, soit "junk bond") de la notation de la dette souveraine grecque. Qu’à cela ne tienne : la réaction des marchés s’est rapidement traduite par une bouffée d’euphorie. La Grèce semble foncer droit dans le mur avec une cure d’austérité qui va plonger le pays dans la récession pour plusieurs années
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Pauvre vieil Alan… Nous avons presque pitié de lui… "Le Maestro mis à mal", titrait le Financial Times vendredi. Nous avons souvent eu envie de le mettre à mal, en ce qui nous concerne. Mais maintenant que d’autres s’en chargent… nous avons pitié de la vieille canaille. M. Greenspan a défendu son héritage. Il avait raison 70% du temps, a-t-il dit. Les 30% restants, il s’est trompé. Pas mal, pas mal. Dommage que ce soit faux
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"Selon les chiffres officiels, 163 000 personnes ont trouvé un emploi aux Etats-Unis le mois dernier. Parmi elles, 48 000 occupent des postes au bureau du recensement américain. Ces emplois sont temporaires et inutiles. Si on pouvait créer de la richesse en demandant aux gens de se compter mutuellement, peut-être pourrait-on générer encore plus de richesse en leur ordonnant de compter les étoiles au firmament ou les grains de sable sur la plage de Malibu. Soustrayez les agents du recensement, et il ne reste plus que 114 000 nouveaux emplois"
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Pendant que j’attendais dans ma chambre d’hôtel, je suis accidentellement tombé sur la chaîne CNBC à la télévision.Les présentateurs se sont largement étendus sur les chiffres de l’emploi de vendredi dernier, ils ont chantonné au sujet du rally boursier, des actions décisives et salvatrices de la Fed, et ils ont lancé les paris pour savoir quand les marchés atteindraient 11 000 points, tout en inscrivant déjà 12 000, 13 000, 14 000… et plus encore sur le script des prochaines nouvelles télévisées
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D’une manière générale, l’investissement dans la pierre n’est, à mon sens, pas la meilleure affaire qui soit. Gérant depuis toujours le patrimoine familial — entièrement constitué d’immobilier locatif –, ma mère me certifiait que le rapport était intéressant. En faisant le bon calcul, je lui ai donc démontré que son rendement était d’à peine plus de 2,5% par an… C’est bien maigrichon, vous ne trouvez pas ? Bonne nouvelle donc, l’immobilier peut tout à fait se concevoir au-delà de la seule propriété des biens dont vous avez l’usage, que ce soit votre propriété principale ou secondaire. Vous pouvez également vous tourner vers la "pierre papier", qui gère tout pour vous, de l’achat au versement des dividendes
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J.C. Trichet juge la situation "sérieuse" et y consacre "toute son attention"… mais il reste confiant dans l’effet bénéfique des engagements pris par Athènes pour réduire ses déficits. Le patron de la BCE aurait rassuré Wall Street (mais pas les Européens) en affirmant qu’aucun défaut de paiement n’est à redouter — sous-entendu dans l’immédiat. Cependant, les économistes s’inquiètent du fardeau que ferait peser à terme une dette de 30 milliards d’euros coûtant 5% — ou plus — après l’appel au marché des deux prochains mois
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Nous ne savons pas si Dieu voulait que Goldman fasse exploser l’économie mondiale… mais le capitalisme semblait l’exiger. Et on aurait dit que le capitalisme allait aussi faire sauter le poseur de bombes. Malheureusement, les autorités sont ensuite intervenues. Elles ont renfloué AIG… et tout le secteur financier — dont Goldman. A présent, elles prêtent de l’argent aux grandes banques pratiquement gratuitement… que les banques leur re-prêtent ensuite à 4%
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La dégradation des T-Bonds n’a pas empêché Wall Street de poursuivre l’inscription quotidienne de nouveaux records annuels — aucune anticipation de tension durable sur les taux américains à l’horizon. Le bon accueil réservé à la dernière enchère de 21 milliards de dollars de bons du Trésor US à échéance 2020 a de quoi réjouir les investisseurs. Avec un rendement de 3,90% contre 3,65% lors de la dernière adjudication, les acheteurs se sont bousculés au portillon et l’émission a été sursouscrite 3,7 fois (contre trois fois fin mars). Conclusion, les liquidités demeurent abondantes et les institutionnels continuent de préférer détenir des T-Bonds US plutôt que des emprunts grecs. Athènes pourrait ne plus trouver preneur pour sa dette long terme… à moins d’offrir 7% si jamais elle devait annoncer une levée de fonds dans l’urgence. Depuis que des rumeurs d’amendement au plan de refinancement circulent dans les salles de marché, les investisseurs exigent une prime de 400 points par rapport aux Bunds
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Nous sommes encore en mode rebond, après la grande chute entre 2007 et mars 2009. A court terme, notre chercheur en chef — Charles Delvalle, qui garde un oeil sur nos investissements, dans notre bureau familial — est haussier : "La tendance intermédiaire pour le Dow Jones est toujours à la hausse. Cette tendance a été confirmée après que le Dow a dépassé son sommet du 19 janvier. Nous pourrions assister à un recul de cette tendance, et l’on reviendrait tester les plus hauts de janvier. Tant que le Dow réussit à rester au-delà de ce seuil, nous pourrions le voir tenter les 11 000 dès [cette] semaine"
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Epargne
Lithium : Tous les ingrédients du cocktail explosif y sont (2)
par sylvainmathon 7 avril 2010Entre 2000 et 2010, la demande montante de lithium pour batteries, d’abord pour la petite électronique, puis pour l’industrie naissante des véhicules électriques, a transformé le secteur. Encore complètement marginale à la fin des années 90, cette application pèse déjà 30% du marché mondial… et ce n’est pas fini. Car le véhicule électrique implique un changement d’échelle : quand la batterie de votre ordinateur portable pèse quelques centaines de grammes, celle d’une voiture tout-électrique s’évalue en dizaines de kilos… Pour une autonomie jugée encore insuffisante. Chiffrer la quantité de lithium exigée par cette mue est assez simple : comptez en moyenne 600 grammes de Li2CO3 pour 1 kWh de capacité de stockage. Quel pourrait être l’impact sur le marché
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Vous avez remarqué ? Le monde n’est plus le même ce matin. Certes, le soleil brille toujours, les oiseaux chantent et l’excitation produite par la sortie de l’iPad d’Apple atteint un niveau insupportable. Votre monde peut vous paraître normal. Mais il y a aujourd’hui une différence qualitative dans le secteur de l’économie, suite à la suppression du quantitative easing (assouplissement quantitatif) ou QE — notre acronyme préféré en 2010. Par le biais de ce programme, la Réserve fédérale a gracieusement acheté 1,25 millier de milliards de dollars de titres adossés aux créances hypothécaires à des banques et des hedge funds paniqués au cours des douze derniers mois. Mais c’est désormais terminé. Aujourd’hui, la Bourse a perdu un soutien important… et nous pensons qu’elle va aussi commencer à fléchir dangereusement