En 2001, on pensait que la population de Pékin atteindrait les 14 millions d’ici 2040. Ce chiffre a été atteint en 2003. Aujourd’hui, 22 millions de personnes habitent Pékin. En 2001, les experts pensaient que Pékin aurait un million de voitures sur ses routes d’ici 2010… ce chiffre a lui aussi été atteint en 2003. Aujourd’hui, il y a près de cinq millions de voitures sur les routes de Pékin. La Chine est désormais le plus grand marché automobile du monde et ne va pas tarder à devenir le plus grand marché pour de nombreux produits
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
-
-
L’approvisionnement en eau de millions de gens est menacé par deux phénomènes : la croissance démographique et l’urbanisation. Mais il y a évidemment le phénomène du réchauffement climatique qui vient aggraver la situation. Le problème n’est pas nouveau. Dès 2007, The Observer signalait que sur le long terme, les chutes moyennes de pluie sur Londres tombaient sous celles d’Istanbul, de Dallas ou de Nairobi. Il rappelait aussi que certains fleuves étaient en train de s’assécher, que ce soit le Rio Grande au Texas ou ceux d’Inde, du Nigeria, sans compter le cas de la mer d’Aral, en Asie centrale
-
Le "cygne noir" d’hier n’était pas une catastrophe naturelle. Il s’agissait d’une bête erreur de calcul du Conference Board concernant l’indicateur avancé de l’économie chinoise pour le mois de mai. Au lieu de bondir de 1,7% comme annoncé le 15 juin dernier (soit la plus forte hausse depuis février 2009), ce dernier n’aurait en effet progressé que de 0,3%, soit le score le plus faible depuis novembre 2009. L’erreur serait due à une mauvaise interprétation du chiffre des mises en chantier en Chine
-
En 1930, Roosevelt faisait encore partie des vivants. Il se présenta aux élections présidentielles avec un programme conservateur, affirmant qu’Herbert Hoover était un panier percé. Roosevelt s’engagea à équilibrer le budget. Mais entre son poste de gouverneur d’un Etat et son arrivée à la présidence des Etats-Unis, sa manière de penser changea. Lorsque la Grande Dépression commença, les gens pensaient que ce n’était qu’une "récession". Ils pensaient que l’économie se reprendrait rapidement
-
Epargne
Comment investir : American Eagle, Kruggerand, Napoléon, Souverain…
par Bruno Collin 29 juin 2010Aujourd’hui, nous vous proposons de vous intéresser à ce que l’on nomme "la prime" de l’or.
Cette "prime" est la différence entre le prix de l’or contenu dans une pièce et son cours. Ainsi, une pièce qui contient pour 100 euros d’or physique en elle et qui s’échange à un cours de 110 euros a donc une prime de 10 euros -
Epargne
Un week-end marqué par une "kolossale" erreur d'arbitrage… budgétaire
par Philippe Béchade 29 juin 2010Il fallait se rendre à l’évidence : aucune solution satisfaisante ne pourrait émerger, même en discutant jusqu’aux élections de novembre aux Etats-Unis. Les participants au sommet de Toronto ont donc décidé à l’unanimité que chacun ferait comme il voudrait ! Les dernières scories du sommet de Pittsburgh (qui voulait changer le monde, moraliser et réguler la finance) sont maintenant bien éteintes
-
Voici ce que nous dit l’Associated Press : "’les leaders mondiaux doivent travailler ensemble pour s’assurer que la reprise mondiale reste sur les rails’, a déclaré samedi le secrétaire au Trésor US Timothy Geithner. Geithner a prononcé ces remarques alors que le président Barack Obama prévenait ses homologues du Groupe des 20 Nations de ne pas mettre fin aux mesures de relance de leurs économies trop rapidement. Les Etats-Unis craignent qu’une telle action mette en danger la reprise mondiale"
-
Epargne
Les marchés jouent-ils à se faire peur, ou la réalité est-elle si terrible?
par Philippe Béchade 28 juin 2010Une forte baisse des indices boursiers, même dans le vide, à la veille d’un week-end, cela fait plutôt mauvaise impression. Une chute de 6% des places européennes par rapport aux meilleurs niveaux testés en début de séance lundi, c’est a priori franchement alarmant. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que les marchés se sont littéralement emballés à la hausse lorsque la Chine a fait savoir qu’elle rétablissait un système de change flottant, ce qui devrait se traduire par une réappréciation du yuan
-
Les bourses nous disent que tout va mal. L’ambiance est mauvaise et les valorisations ne sont pas très attirantes. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de rebond. Mais les inquiétudes concernant les défauts de paiement de la dette en Europe ne disparaissent pas. Les credit default swaps (CDS) sur la dette souveraine grecque ont explosé à des niveaux jamais atteints auparavant au cours des opérations de la fin de semaine dernière
-
Nous avons le sentiment que ce marché est sur la voie de la baisse. Parce qu’à présent, même la Fed peut voir que la reprise n’arrive pas. La Réserve fédérale a annoncé qu’elle maintiendrait ses taux d’intérêts ultra-bas pendant une période ultra-longue. Elle a prolongé sa prolongation une fois de plus, en d’autres termes
-
"Les marchés montent à mesure que les jupes des femmes raccourcissent", affirmait hier Marc Mayor, qui ne recule pas devant des investigations approfondies pour élaborer ses théories d’investissement. "Non, ce n’est pas le résultat de l’excitation ressentie par les traders de Wall Street sur le chemin du travail lorsque le printemps revient", expliquait-il, "c’est la conclusion d’une étude qui a fait de l’ourlet un indicateur fiable de l’évolution des marchés. Cette année, celui-ci se portera bas, très bas même. Pas loin du plancher, en définitive. Pour les marchés, il faut donc craindre le pire"
-
Epargne
Si Bernanke lui même n’y croit plus, l’euro est proche d’un rebond
par Philippe Béchade 25 juin 2010Le niveau actuel du dollar devrait donc constituer un avantage pour les valeurs françaises — mais l’évolution du CAC 40 ne confirme pas cette hypothèse. Les investisseurs ont de bonnes raisons de penser que les marchés sont correctement valorisés. Vous ne trouverez plus que quelques incorrigibles optimistes pour penser que les anticipations de croissance économique formulées au début de l’été 2009 concernant 2010 et 2011 ont encore des chances de se matérialiser. Pourtant au moins un argument auquel nous ne pouvons rester insensibles : le plan de relance de Barack Obama, d’un montant de 750 milliards de dollars […] mais s’il est bien quelqu’un qui n’envisage aucune embellie de l’économie américaine dans un avenir prévisible, c’est Ben Bernanke
-
Votre chroniqueur californien n’a pas la moindre idée de ce qui cause les fluctuations de prix minute par minute de la bourse, mais il est quasiment certain que ce n’est pas la logique ou la raison. A court terme, la bourse n’est pas un laboratoire. C’est en partie un casino. Heureusement pour nous investisseurs, la logique et la raison sont les principales influences sur les tendances des prix à long terme. Alors jetons un oeil aux chiffres de l’immobilier dans le contexte des perspectives à long terme de la bourse
-
Des chaussures militaires aux pieds, une sylphide filiforme aux cheveux courts galope désespérément dans la rue à la recherche des toilettes les plus proches, une plaque de chocolat dans une main et une canette de bière dans l’autre. L’heure est à la méfiance : l’apparence et le comportement de notre jeune passante nous amènent à penser que la Bourse est sur le point de sombrer. A quoi voit-on que les marchés vont chuter
-
Nous répétons toujours la même chose, à la Chronique Agora. Non parce que nous manquons d’imagination… mais parce que les choses sont toujours les mêmes. "Les perspectives s’assombrissent pour les prix de l’immobilier", annonce le Wall Street Journal. Pour le moins, oui. Elles s’assombrissent notablement. Eh bien, qu’est-il arrivé aux 12 000 milliards de dollars de dépenses de relance, garanties et renflouages ? Nous avions dit dès le début que tout ça ne marcherait pas. Ils ont dit "si", nous avons dit "non". Pouvons-nous être remboursés
-
L’économie américaine ressemble de plus en plus à un véhicule supposé en panne de batterie et qui, lorsque l’on branche les cosses sur la dépanneuse, parvient effectivement à redémarrer en toussotant… mais dont il apparaît rapidement évident que les bougies sont mortes, que le carburateur est engorgé d’impuretés et que les cylindres sont cuits après avoir surchauffé depuis 2005 et manqué de lubrifiant à partir de fin février 2007. Face à de tels symptômes, des mécanos diagnostiqueraient sobrement que le moteur a "serré"
-
Qu’est-il arrivé à la reprise ? Voilà ce que nous dit l’agence Associated Press : "Les ventes de maisons autrefois occupées ont chuté de 2,2% en mai [aux Etats-Unis], démontrant que le coup de pouce des crédits d’impôts pour achat immobilier s’efface plus rapidement que prévu". Les économistes étaient surpris, selon la presse. Les autorités paient encore 8 000 $ aux acheteurs lorsqu’ils acquièrent une maison. Pourtant, le nombre d’acheteurs baisse
-
Vous avez déjà eu l’impression de vivre une sorte de rêve étrange, dans lequel quelqu’un vous plaque un oreiller sur le visage pour vous empêcher de respirer, et vous pouvez vaguement entendre vos enfants demander : "il est mort, là, maman ?", et vous vous débattez et vous hurlez "non, je ne suis pas mort, bande de crétins !", mais personne ne vous écoute ? Eh bien moi aussi ! J’ai cette même impression quand je regarde le système économique s’effondrer […] c’est l’euro qui se trouve dans la partie du bateau qui coule le plus vite