Il y a quelques jours dans le Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard nous rappelle que Ben Bernanke est l’auteur du manuel "Déflation : comment s’assurer que cela n’arrivera pas ici". Il y écrit que "le gouvernement des Etats-Unis dispose d’une technologie nommée planche à billets, qui lui permet de produire autant de dollars américains qu’il le souhaite à un coût essentiellement nul
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Epargne
Du grabuge dans les vestiaires… de lourdes sanctions menacent le dollar
par Philippe Béchade 7 juillet 2010Le changement d’ambiance sur les places européennes (elles affichent +2,8% en moyenne) en 24 heures est assez saisissant. Il tranche avec la morosité la plus complète qui régnait la veille, alors que les marchés américains étaient fermés et qu’il n’y avait ni bonnes ni mauvaises nouvelles pour justifier une variation de 0,5% (à la baisse) en clôture
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En termes de pourcentages, le Dow Jones a baissé de 10,0% au cours du trimestre qui vient tout juste de se terminer, ce qui est à peine mieux que la terrible chute de 11,9% enregistrée par le S&P 500. Ce n’est pas ce que nous avaient prédit les voyants de Wall Street au début de l’année. En février, Abby Joseph Cohen, de chez Goldman (vous vous souvenez d’elle ?) a annoncé que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 points d’ici la fin de l’année 2010. Nous en sommes à la moitié de l’année, et le S&P est à son niveau le plus bas sur neuf mois, 1 030 points
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Il y avait moins d’emplois aux Etats-Unis à la fin juin qu’au début du mois — 625 000 en moins. Le département du Travail US a annoncé que le taux de chômage a baissé, passant à 9,5%, mais tout le monde sait que ces chiffres sont frauduleux. Les autorités font simplement disparaître des gens des listes de demandeurs d’emploi. En fait, elles ont rayé un million d’Américains sur les listes au cours des deux derniers mois. Ces gens ne cherchent pas "activement" un emploi, disent les autorités
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Epargne
L’Oncle Sam s’apprête derechef à faire les poches du reste de la planète !
par Philippe Béchade 6 juillet 2010La liste des municipalités en situation de faillite comptable est aussi épaisse que le dossier Madoff. Cette comparaison n’est d’ailleurs pas fortuite car le budget des collectivités locales (nous parlons de villes comme Détroit, Sacramento, New York et de milliers d’autres plus ou moins célèbres) est une véritable arnaque pyramidale à la puissance 10. L’insolvabilité qui était encore l’exception en 2006 — à part la Nouvelle-Orleans dévastée par Katrina — est devenue la règle. L’encours des "muni-bonds" dépasse largement les 2 500 milliards de dollars. Il se présente le plus souvent sous forme de produits structurés complexes (de type VRDO, TOB ou ARS), lesquels sont devenus totalement illiquides, comme de vulgaires subprime californiens
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Les milliers de milliards de relance vont déboucher sur… rien, mais c’est de la faute de l’euro. Il est urgent pour la Fed de préparer le terrain pour expliquer l’échec de sa politique keynésienne qui va bientôt apparaître au grand jour
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Quelques gouvernements — dont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne — ont réussi à réduire leurs dettes dans les années 80 et 90. Mais leurs économies étaient alors en plein boom. Tant que l’économie se développe plus rapidement que la dette, cette dernière décline en tant que pourcentage du PIB. Les années 80 et 90 étaient des années de boom. Le crédit se développait. Les gens achetaient de plus en plus de choses dont ils n’avaient pas besoin avec de plus en plus d’argent qu’ils n’avaient pas
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Une situation spécifique, c’est un investissement dans lequel un événement — ou un catalyseur — promet de vous rapporter des bénéfices sur l’action, même si le marché n’évolue pas. Cela ne signifie pas que les situations spécifiques soient insensibles aux forces du marché. Elles ne le sont pas. Mais comme le dit Graham, dans une situation spécifique typique, "le résultat dépend des développements de l’entreprise, et pas du prix du marché". Vos gains sont liés au catalyseur, et à son éventuelle apparition. Idéalement, comme l’écrit Graham, vous voulez vous trouver dans une situation où "si l’opération fonctionne, vous êtes sûr de faire des bénéfices, mais si elle ne fonctionne pas, vous faites quand même des bénéfices"
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Comme vous l’avez certainement lu ces derniers jours dans l’une des chroniques de Philippe Béchade, le S&P 500 a enfoncé un important niveau de support à 1 045 points. L’indice leader de la première économie mondiale a ainsi terminé son premier semestre de l’année 2010 sur sa plus mauvaise clôture des six derniers mois : à 1 030,71 points, son recul depuis le début de l’année est à présent de -7,57% au 30 juin
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Après la déferlante de mauvaises statistiques qui a débuté dès lundi dernier aux Etats-Unis — puis en Chine et au Japon mardi –, les investisseurs et les économistes ont commencé à revoir leur copie en matière de croissance. C’est là un véritable déchirement psychologique car aucun gérant ou stratège en exercice depuis l’après Seconde guerre mondiale n’a jamais été confronté au scénario du "double creux".
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Epargne
Dette, inflation, déflation… et leurs conséquences inattendues
par Bill Bonner 5 juillet 2010Pourquoi l’or baisse-t-il ? Parce que les gens réalisent enfin que la déflation est le véritable risque, non l’inflation. Le métal jaune pourrait continuer à dégringoler pendant encore longtemps… mais c’est difficile à dire. Il peut grimper durant une déflation, mais tout dépend des marchés — de leur volatilité et de leur incertitude. Durant un ralentissement stable à la japonaise, l’or pourrait baisser et rester bas pendant des années.
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Nous ne manquons jamais de monter le son dès que la chaîne CNBC pointe ses caméras sur la mine réjouie de Jim Rogers, un pessimiste combatif monté sur noeud papillon. Pour la première fois depuis bien longtemps, nous l’avons entendu donner en direct un conseil qui risque d’avoir coûté très cher à ceux qui l’ont suivi jeudi matin. Il a tout simplement recommandé de continuer de privilégier le dollar de préférence à l’euro (et la monnaie unique a bondi de 2% quelques heures après son interview) — alors que la question des dettes souveraines demeure ce baril de poudre qui n’attend plus qu’une étincelle
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Epargne
Forex : le G20 déçoit, les chiffres inquiètent, le dollar se fragilise
par Jérôme Revillier 2 juillet 2010Cela fait maintenant plusieurs jours que j’invite à la prudence. En effet, en prenant un peu de recul, on constate que les statistiques macro-économiques de ces dernières semaines sont tout simplement… inquiétantes ! Il suffit de regarder du côté du Japon, où le Nikkei a lâché 1,27% alors que le yen se renforçait sensiblement. Rien que cette semaine, le chômage a été publié en hausse à 5,2% pendant que la production industrielle et les dépenses de ménages chutaient de nouveau
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Epargne
La Longue Dépression, la Grande Dépression… et la dépression actuelle
par Addison Wiggin 2 juillet 2010"Nous sommes aujourd’hui, je le crains, dans les premières phases de la troisième crise", a écrit le prix Nobel dans un éditorial du New York Times mardi. La crainte de Krugman vient du fait que la délégation américaine du G20 s’est décidée à mettre en place des "mesures d’austérité" après le sommet. Eux et d’autres économies développées ont préparé des plans budgétaires qui vont réduire les déficits de moitié d’ici 2013 et stabiliser ou réduire le ratio dette /PIB des gouvernements d’ici 2016"
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Aujourd’hui aux Etats-Unis, on trouve plus de personnes recevant de l’argent du gouvernement que de personnes payant des impôts. Quarante millions de personnes reçoivent des coupons alimentaires. Des millions d’autres dépendent des crédits d’impôts fédéraux, etc. Tous ces gens ont le droit de voter. Ce qui est dommage. Parce qu’ils vont probablement voter pour une augmentation des dépenses sociales. Et les gouvernements feront faillite
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Selon les derniers résultats du recensement, on trouvait aux Etats-Unis 1,7 million de ménages ayant des revenus de 250 000 $ ou plus. Même si l’on prélevait 250 000 $ d’impôts additionnels sur chacun, faisant passer le taux effectif à près de 150% du revenu pour bon nombre d’entre eux, on aurait encore un déficit de 1 000 milliards de dollars. Les riches à eux seuls ne pourront pas endosser le fardeau croissant de la dette américaine
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L’eau ne s’écoule pas uniquement de votre robinet. Elle est également dans les vêtements que vous portez, les objets que vous utilisez au quotidien et, bien entendu, votre assiette. Le concept d’eau virtuelle a été inventé en 1993 par John Anthony Allan de la School of Oriental and African Studies, à Londres. Il évoque les quantités d’eau qui sont nécessaires dans la fabrication de toute chose
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Epargne
Basculement dans le second semestre ou chavirage des marchés ?
par Philippe Béchade 1 juillet 2010Il ne faudrait pas que les chiffres du chômage attendus vendredi traduisent une dégradation trop brutale du marché du travail aux Etats-Unis car l’entame de la période estivale pourrait s’avérer cauchemardesque. La série noire a malheureusement continué ce mercredi avec le rapport mensuel d’ADP sur les créations d’emplois au mois de juin. Il montre un montant symbolique de seulement +13 000 postes dans le secteur privé, contre 57 000 — chiffre révisé de 55 000 — au mois de mai