La hausse de vendredi à Wall Street s’est jouée sur un coup de dés. Le "double six" salvateur, le véritable catalyseur du rebond fut en fait l’explosion à la hausse du titre Genzyme : +20% en quelques secondes vers 19h, suite à une information parue sur l’édition en ligne du Wall Street Journal faisant état de discussions informelles avec le laboratoire français Sanofi-Aventis en vue d’un rapprochement. Voilà que la fièvre des OPA réveillait soudain Wall Street qui somnolait depuis l’ouverture et ne s’enthousiasmait guère pour l’actualité du jour
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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Vous vous rappellerez que M. Bernanke est celui qui avait prévenu le Congrès US qu’on "n’aura peut-être plus d’économie d’ici lundi" si le Congrès n’approuvait pas une loi fournissant renflouages et secours. Et maintenant qu’il a doublé la masse monétaire américaine à la Fed… et encouragé le gouvernement à mettre en danger 10 000 milliards de dollars dans divers renflouages, garanties et projets de dépenses… il est perplexe. Où est la reprise
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Le billet vert n’est plus un refuge. Et l’euro ne monte pas uniquement grâce au retour de l’appétit pour le risque". "Il semble que la mentalité des citoyens américains ait changé ; pénalisant inéluctablement le mode de consommation et de croissance outre-Atlantique. Les Américains qui le peuvent épargnent, c’est nouveau et c’est très inquiétant. 70% du PIB américain venant de la consommation"… "Si les plus gros consommateurs de la planète se mettent à épargner alors même qu’ils gagnent moins, l’impact sur la croissance américaine, et mondiale par ricochet, va être démultiplié
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Dame météo n’a guère été clémente avec les champs de blé du monde entier, comme nous l’avons vu hier — mais ce n’est pas le seul facteur de soutien du cours… Le fort repli du dollar depuis un mois a soutenu la tendance haussière. En renforçant le pouvoir d’achat des importateurs hors zone dollar, qui en profitent pour acheter du blé à bon compte
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Epargne
Plus cela paraît impossible, moins le marché y échappe !
par Philippe Béchade 23 juillet 2010Les investisseurs n’avaient pas bronché lors de la parution des inscriptions hebdomadaires au chômage américain. Elles ont pourtant grimpé de 37 000, à 464 000, alors que le consensus tablait sur 445 000. Il est difficile d’invoquer le fait accompli car ces chiffres sont vraiment mauvais, quelle que soit l’interprétation que l’on en fasse. Le nombre d’heures travaillées — l’une de nos principales références "dures" — aux Etats-Unis n’a pas progressé et stagne autour de 34 heures par semaine. Il faudrait aller bien au-delà des 35 heures (rendons-les obligatoires, les travailleurs américains y gagneront 3% de salaire !) et même des 40 heures pour que les entreprises recommencent à embaucher
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Epargne
Les réductions de dépenses gouvernementales provoquent des déficits
par Bill Bonner 23 juillet 2010Rob Parenteau et John Mauldin ont tous deux mentionné le danger des restrictions budgétaires. Resserrer les dépenses semble être le bon choix. C’est le bon choix. Mais ça engendre de plus gros déficits. "Cela met en marche un cercle vicieux", a expliqué Rob. Le secteur privé corrige déjà. Si le secteur public tente de corriger sa dette en même temps, la pression s’accentue sur les ménages et les entreprises. Leurs revenus baissent (moins de dépenses gouvernementales) et leurs impôts augmentent. Ils réduisent donc leurs dépenses. Des emplois se perdent. Les recettes fiscales baissent. Le déficit du gouvernement augmente donc, et il doit réduire ses dépenses encore plus
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Le 9 juin dernier, le blé cotait 4,25 $ le boisseau sur le CBOT. Le 15 juillet, il cotait 5,98 $. Résultat des courses : +40,7% en un peu plus d’un mois. Mais la météo impose au blé ses caprices, et le cours flambe. La tendance va-t-elle se poursuivre ? Petit tour d’horizon
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A Wall Street, les investisseurs ont bu le calice jusqu’à la lie — le S&P 500 a chuté au final de 1,3% — parce que les vieilles formules magiques ne fonctionnent plus. Ben Bernanke a eu beau réaffirmer devant la commission bancaire du Sénat US que les taux resteront "très bas très longtemps", cela ne suffit plus à restaurer la tendance haussière dans les secondes qui suivent. Ce discours était plaisant en 2009 : la reprise s’amorçait et les marchés faisaient le pari qu’elle serait auto-suffisante dès 2010, au plus tard en 2011. Mais Ben Bernanke affirme désormais qu’il n’en est rien et que les incertitudes sur le niveau de la croissance sont "exceptionnellement élevées"
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Est-il temps de vendre votre or ? Si nous étions spéculateur, nous envisagerions de vendre. Mais à la Chronique Agora, nous ne sommes pas des joueurs. Nous détenons de l’or parce qu’il représente de la véritable richesse, pas parce que nous pensons que son prix va grimper. Nous ne savons pas vraiment quelle direction va prendre le métal jaune — c’est bien pour ça que nous en avons. Nous ne savons pas quelle direction va prendre quoi que ce soit. L’avantage de l’or, c’est que ça n’a pas d’importance. L’or ne va nulle part. Il reste juste là sans bouger
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"La reprise économique a été favorisée en grande partie par les dépenses des personnes les plus aisées. A présent, même les riches semblent se serrer la ceinture". "A la fin de l’année dernière, les ménages aux revenus les plus élevés ont commencé à dépenser avec plus de confiance, tandis que d’autres consommateurs restaient sur la réserve. Mais leur confiance a reflué depuis, selon les rapports sur les ventes de détail et certaines analyses économiques"
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De nombreux articles fleurissent dans la presse économique, évoquant le danger d’une déflation. La décrue de la masse monétaire M3, qui mesure la monnaie fiduciaire en circulation et la masse des emprunts contractés par les agents économiques, étaye cette hypothèse qui tétanise les marchés… mais les détenteurs d’or ne bronchent pas
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Un article intitulé "Les mystérieux échanges d’ordre de la BRI serviraient au renflouage d’une banque bullion", écrit par Adrian Douglas de chez MarketForceAnalysis.com, fait référence aux comportements étranges de la Banque des règlements internationaux au sujet de 380 mystérieuses tonnes d’or, impliquées dans un mystérieux échange avec des banques commerciales
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Puisqu’elles n’avaient rien appris au début des années 2000, les autorités se sont remises au travail en 2008-2009, répétant et multipliant leurs erreurs. Au lieu d’accumuler des déficits de 500 milliards de dollars, elles sont passées à des déficits de 1 500 milliards de dollars. Au lieu de faire passer les taux sous l’inflation, elles les sont mis aussi bas que possible — à zéro, dans les faits. En plus, elles ont nationalisé des secteurs entiers, renfloué des grandes entreprises et se sont mises à ajouter d’immenses engagements financiers que personne ne comprenait vraiment
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De l’éolien au photovoltaïque, en passant par les centrales thermiques, Séchilienne-Sidec bénéficie de l’intérêt grandissant des investisseurs pour l’énergie renouvelable. Alors que le titre culminait à 63 euros avant le krach 2008, il a touché fin mai un point bas à 20 euros et rebondit depuis systématiquement sur ce support. Penchons-nous sur la configuration technique du spécialiste de l’énergie renouvelable
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Epargne
Des tests sans stress malgré un secteur immobilier en détresse
par Philippe Béchade 20 juillet 2010Vendredi, le Congrès US a adopté une loi de réforme bancaire. Parmi les projets cruciaux étouffés dans l’oeuf, il y avait celui qui visait à créer un régulateur unique qui serait né de la fusion de la Securities and exchange commission (SEC) avec la Commodity futures trading commission (CFTC), le régulateur des marchés de dérivés. L’immense avantage aurait été de pouvoir recouper les informations en temps réel et d’avoir d’emblée une vision globale du risque. Mais le législateur a dû faire marche arrière face à la vive opposition manifestée par les professionnels
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Epargne
Et si le "Dagong" de fin de partie venait de retentir pour le dollar ?
par Philippe Béchade 19 juillet 2010Wall Street a peut-être tort de se réjouir : la Chine possède elle aussi une agence de notation dénommée "Dagong Global Credit Rating" (DGCR)… et tient à ce que cela se sache. Pas question de publier une première enquête globale sur la dette souveraine des 50 premières économies mondiales qui ressemble à un bol d’eau tiède. DGCR frappe très fort pour son premier rapport. Elle a dégradé simultanément les notations "AAA" des Etats-Unis (à "AA") et de l’Allemagne (à "AA+"), ainsi que de la Grande-Bretagne et de la France (à "AA-"). L’Espagne, la Belgique et l’Italie se sont vues sanctionnées d’un peu rassurant "A-". Le buzz était garanti de la City à Manhattan en passant par Tokyo et Singapour
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Vendredi 9 juillet, j’assistais à un point trimestriel sur les marchés à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Dans l’assistance, des journalistes. Etienne Gorgeon, le directeur de la gestion des taux et crédit, (c’est-à-dire le type qui choisit des obligations de par le monde pour les mettre dans les portefeuilles des clients = vaste boulot, surtout en ce moment), présentait une courbe de très long terme de l’évolution du cours des actions MSCI World. Il s’est quasiment excusé : "la maison n’aime pas que je présente cette courbe, car c’est un peu déprimant"
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La constitution de l’Illinois déclare que les bons obligataires sont les premières factures payées chaque mois — avant l’éducation, la justice, les retraites et le reste. Mais "pendant ce temps", déclare le P.D-G d’Allstate, Thomas Wilson, "la valeur de ces titres va baisser quand les gens vont réajuster le risque. Nous nous inquiétons plus pour la valeur du marché que de ne pas récupérer notre argent". Allstate (basé dans l’Illinois, peut-être sans ironie, d’ailleurs) a réduit ses détentions de "muni bonds" de 13% au cours des trois derniers trimestres. Un géant de l’assurance qui détient 20 milliards de dollars de "muni bonds" subit les mêmes risques, façon subprime, que ceux que nous avons listé dans la lettre d’information Apogee Advisory