Je commence à me méfier des excès d’activité. Tous ces gens qui ont des diplômes dans la finance et le commerce…Ils sont allés à Wall Street et ont travaillé comme des forçats. Fonçant à Cleveland pour passer un accord… se précipitant à Londres pour une réunion… le téléphone portable dans une main, le Blackberry dans l’autre… A quoi est-ce que ça servait ? La Bourse de Wall Street est censée allouer efficacement les capitaux de manière à ce que l’économie de libre échange puisse progresser. Mais ce qu’ils faisaient, en fait, c’était créer une sorte de Bulle de la Finance — essayant de faire autant d’opérations que possible pour gagner des commissions. Et toutes ces opérations impliquaient l’injection de nouvelles dettes dans le système"
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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Voici ce qui me surprend le plus, cher lecteur : c’est le dollar qui semble résister le mieux à l’érosion. Il conserve son statut de valeur refuge contre vents et marées. Le gouvernement américain est insolvable. Du point de vue obligataire, sa prestigieuse notation ne tient plus qu’à un fil. Ses autorités ont prouvé à maintes reprises qu’elles étaient prêtes à détruire leur devise plutôt que de laisser une correction se produire… Bref, toutes les conditions sont réunies pour une fuite loin du billet vert
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Le Dow Jones a perdu 1,39%, à 10 271,21 points. Le Nasdaq perdait quant à lui 1,66%, clôturant à 2 178,95 points. Enfin, le S&P 500 a terminé à 1 075,63 points, soit une chute de 1,69%. En cause ? Surprise surprise… l’emploi américain est en baisse ! On a enregistré 500 000 demandes d’allocations chômage la semaine dernière aux Etats-Unis — alors que le consensus tablait sur une baisse, à 476 000
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11% pour le CAC 40 entre le 21 juin et le 5 juillet, + 9% entre le 5 et le 15 juillet, le baromètre boursier a des sautes de pression et ne prévoit qu’une certitude : la volatilité ne prend pas de vacances. Voici trois façons d’en profiter et de s’en protéger
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Le Wall Street Journal publiait un article intitulé : "la grande bulle obligataire américaine". Les auteurs s’inquiètent de ce que les obligations soient entrées dans une bulle semblable à celle des actions technologiques en 1999. Vous vous rappellerez qu’à l’époque, les investisseurs étaient si certains du potentiel des nouvelles technologies qu’ils étaient prêts à payer des prix astronomiques pour des "technos" écervelées. Bon nombre de ces entreprises n’avaient pas de plans réalistes, pas de revenus, pas d’employés, et aucun espoir de gagner de l’argent
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Au cours des dix dernières années, l’indice S&P 500 a donné un rendement total négatif. Sur cette même période, la plupart des indices des Bourses des marchés émergents ont doublé ou triplé. Il est évident que les acheteurs d’actions US n’ont pas reçu un "salaire honnête". Ces résultats d’investissement des dix dernières années ne sont pas nécessairement le prologue des dix années à venir. Mais que se passera-t-il s’ils le sont ? Et si les jours de gloire du "j’achète et je conserve à long terme" étaient bel et bien terminés
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Epargne
Pétrole et consommation américaine en disent long sur l'économie mondiale
par Françoise Garteiser 19 août 2010L’une des grandes raisons de la baisse d’hier était le pétrole — un autre indicateur des attentes de crise : l’économie ralentit, elle consomme donc moins de pétrole… Et inversement : si la consommation de pétrole baisse, c’est que l’économie ralentit. Or les stocks de brut américains ont atteint un sommet historique la semaine dernière, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie. Plus précisément, selon le site Investir.fr, "les réserves de brut ont diminué de 800 000 barils la semaine dernière, alors que le marché anticipait un repli d’un million de barils
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"Big names beat expectations" (les grands de l’économie mondiale ont fait mieux que prévu). C’est ainsi que le Financial Times a résumé la fin de la période de publications des résultats des sociétés pour le deuxième trimestre. Cette période de publications a permis, comme je le pensais, un soutien aux indices mondiaux… ce qui s’est traduit par une progression sur le mois de juillet de 5,8% du CAC 40, et de 5,3% pour le Mid & Small 190.
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"Les ménages américains ont réduit leurs dettes lors du dernier trimestre, fermant leurs comptes de cartes de crédit et contractant moins de prêts hypothécaires, alors que le chômage persiste à frôler des sommets de près de 16 ans, selon une étude de la Réserve fédérale de New York". L’endettement des consommateurs atteignait un total de 11 700 milliards de dollars à la fin juin, un déclin de 1,5% par rapport aux trois mois précédents et de 6,5% par rapport au sommet atteint au troisième trimestre 2008, selon le rapport trimestriel de la Fed de New York sur la dette et le crédit des ménages"
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Epargne
L'EUR/USD joue actuellement sa prochaine tendance long terme
par Jérôme Revillier 18 août 2010La situation sur le marché des changes est extrêmement tendue. En effet, sur le Forex, certaines devises sont actuellement sur des zones clés. L’EUR/USD notamment, y joue même sa prochaine tendance de long terme
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Les analystes parlent d’un "double creux". Ils s’inquiètent de voir l’économie glisser une nouvelle fois dans la récession au quatrième trimestre. Il y a effectivement des signes d’affaiblissement. Les chiffres de la croissance sont révisés à la baisse un peu partout. Les consommateurs ne dépensent pas. Les banques ne prêtent pas — sinon au gouvernement. Aux Etats-Unis, les remboursements de prêts hypothécaires prennent du retard — alors que les taux hypothécaires fixes sont à des planchers record
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La saison des trimestriels a été bénéfique à Wall Street. Les résultats du deuxième trimestre se révèlent systématiquement supérieurs aux attentes du marché. Bien entendu, tout le monde a fait semblant d’être surpris. Les cours ont monté — c’est tout ce qui compte. Voilà comment les initiés de la Bourse fabriquent encore une fois un rebond boursier à partir de rien
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Si l’on en croit les chiffres qui nous arrivent d’Extrême-Orient, l’activité économique de la Chine a produit 1 300 milliards de dollars au deuxième trimestre. Le Japon, deuxième économie mondiale jusque-là, n’a produit que 1 200 milliards de dollars. Qui plus est, d’après la trajectoire actuelle, l’économie de la Chine devrait être plus puissante que celle des Etats-Unis d’ici 2030. Mais mes yeux suspicieux ont décelé deux pépites dans le rapport du ministère japonais
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Au deuxième trimestre, le PIB chinois a en effet atteint 1 336,9 milliards de dollars contre 1 288,3 milliards pour celui du Japon. Si, sur un semestre le PIB de l’Archipel reste supérieur à celui de son challenger, il y a toutefois peu de chance que le Japon réussisse à conserver sa place. Malgré une baisse de régime, en rythme annuel, la Chine a enregistré une croissance de 10,3% au deuxième trimestre, contre 0,4% pour le Japon"
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Epargne
Misez sur l'Allemagne, seul pays à sortir la tête de l'eau grâce à ses exportations
par fredericlaurent 17 août 2010Visiblement, l’Etat allemand s’en sort beaucoup mieux que ses confrères européens. Le pays doit sa bonne fortune à un contexte d’exportations qui est extrêmement favorable à son PIB. Par ailleurs, l’activité industrielle est déterminante dans l’économie allemande. 33% de la population active est impliquée dans ce secteur et représente pas moins de huit millions de personnes. 700 000 personnes travaillent dans le secteur automobile, près de 800 000 dans le secteur de l’électrotechnique et plus de 850 000 dans la construction mécanique et l’industrie chimique
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"Les vigoureux chiffres de la croissance soutiendront la conviction que les travailleurs et les entreprises allemands ont fait ces dernières années les sacrifices à court terme nécessaires pour le succès à long terme que les partenaires européens de l’Allemagne n’ont pas fait. Et cela renforcera le point de vue répandu parmi les décideurs politiques qu’ils ont bien mieux géré la crise financière et la récession douloureuse qui l’a suivie que les Etats-Unis, qui, comme [les Allemands] n’hésitent pas à le rappeler, ont poussé le monde dans cette crise"
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Epargne
Angleterre : le "laboratoire du pire" prouve que déflation et inflation peuvent coexister
par Simone Wapler 16 août 2010La Bank of England s’est lancée dans une course folle au yoga mortel, les mesures d’assouplissement monétaires ou quantitative easing consistant à racheter les obligations souveraines. Il s’agit d’une inflation de la masse monétaire par création de monnaie à partir de rien
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Notre question d’aujourd’hui, c’est pourquoi quiconque voudrait détenir des titres du Trésor US ? La réponse la plus évidente — tout en gardant à l’esprit qu’une conclusion simple n’est pas forcément la meilleure — peut être observée dans la "fuite vers la sécurité". La crainte d’une aggravation de la crise mondiale a poussé les investisseurs à chercher refuge dans la sauvegarde de la dette du gouvernement américain