Le système financier américain détient encore des centaines de milliards de dollars de dette hypothécaire qui ne sera pas remboursée. Qui absorbera ces pertes ? Les autorités ont déjà été claires : ce ne sera pas les grandes banques. Elles ont donné du cash et du crédit à ces banques en faisant semblant que tout allait bien. La Fed elle-même a déjà acheté une bonne partie des créances hypothécaires pourries des grandes banques ; elle les détient dans ses coffres et les appelle des "actifs"
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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"L’assouplissement quantitatif est une nouvelle arme", explique Bill aux lecteurs de MoneyWeek. "Elle n’est pas censée tuer les détenteurs ou les acheteurs d’obligations. Elle est simplement conçue pour les effrayer avec un peu d’inflation. Mais avec la mitraillette de l’assouplissement quantitatif sur la tempe, un investisseur peut avoir des doutes quant à la promesse de la Fed d’appuyer ‘juste un peu’ sur la gâchette. Il laissera tomber le dollar et les obligations américaines et s’enfuira. L’inflation grimpera en flèche"
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Epargne
Les marchés nous refont-ils le coup du 2 au 5 août dernier ?
par Philippe Béchade 3 septembre 2010Le chômage fléchit en Europe, et les dépenses des ménages sont ressorties à +0,5% au deuxième trimestre (c’est supérieur aux anticipations) contre +0,2% au premier. Jean-Claude Trichet a confirmé jeudi ce que les marchés anticipaient — à savoir une révision en hausse des prévisions de croissance de la BCE pour la Zone euro (+1,8% contre +1,4% d’ici fin 2010). Il exclut de ce fait le scénario du "double creux" qui avait déprimé les marchés ces trois dernières semaines
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Epargne
Le dollar canadien plombé par le pétrole brut et les Etats-Unis
par Jérôme Revillier 3 septembre 2010Le dollar canadien a connu une hausse fulgurante contre le dollar américain durant la crise. Son repli en cours depuis le printemps dernier va-t-il se poursuivre ? Tout dépend de la demande de pétrole et de la vigueur économique des Etats-Unis, son principal partenaire commercial. Pour ma part, je joue la poursuite du mouvement. Voici pourquoi
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Le seul marché haussier fiable des 10 dernières années concernait l’or. Le métal jaune a perdu un peu de terrain cette semaine — à 14 $ plus bas que son sommet historique. Ce qui signifie que tandis que nous observions Bernanke, Jackson Hole et les actions, l’or a grimpé en toute discrétion
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Acheter en permanence de l’or, de l’argent-métal et du pétrole est toujours la chose la plus intelligente à faire lorsque votre gouvernement idiot, désespéré, benêt, corrompu et à bout de ressources agit comme tous les autres gouvernements idiots, désespérés, benêts, corrompus et à bout de ressources qui ont créé trop de monnaie et se sont auto-détruits ces 4 500 dernières années
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Qu’en est-il de l’offre d’uranium — maintenant et à venir, nous demandions-nous hier. Tenant compte du fait que le métal est abondant dans la croûte terrestre et relativement réparti dans le monde, beaucoup de compagnies junior se lancent dans l’exploration. Inutile de dire que même pour celles qui sont listées sur un marché boursier, ce sont des investissements risqués : beaucoup capitulent, soit sur des échecs, soit qu’elles n’ont pas les moyens financiers suffisants et qu’elles sont vite rachetées
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Une véritable clameur d’euphorie s’est élevée mercredi soir pour saluer le coup de cloche final à Wall Street alors que le S&P et le Nasdaq s’envolaient de 3%, la plus forte hausse observée depuis le 10 mai dernier. Ne soyons pas naïfs, cette deuxième plus forte hausse de l’année 2010 a été parfaitement orchestrée. Les indices américains affichaient déjà +2% en préouverture, au motif que l’Australie (premier fournisseur de matières premières à la Chine) avait enregistré une hausse de 1,2% de son PIB au deuxième trimestre 2010 (au lieu de +0,9% anticipé)… Un score qui reste encore très éloigné de celui de l’Inde qui caracole désormais à +8,8% en rythme annuel
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"A New York, les marchés ont profité d’un bref répit au milieu du blizzard de données économiques moroses. Le rebond du jour s’est toutefois révélé de courte durée, le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale ayant ramené les investisseurs aux thèmes familiers qui ont prévalu tout l’été. Ben Bernanke, président de la Fed, a passé les dernières semaines sous une pression croissante de la part des marchés pour déclarer qu’il fera plus pour lutter contre les perspectives d’une deuxième récession si la reprise continue de ralentir
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Epargne
La Chine sécurise ses approvisionnements en uranium sur au moins 10 ans : investissez comme elle (1)
par Jean-Claude Perivier 1 septembre 2010Le mois dernier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rapportait que la Chine a consommé l’an dernier 2,252 milliards de tonnes équivalent pétrole en énergie issue de différentes sources (charbon, pétrole, gaz naturel, électricité nucléaire et hydraulique), soit 4% de plus que la consommation des Etats-Unis, alors qu’il y a 10 ans la consommation de la Chine n’était que de la moitié de celle des Etats-Unis !
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Epargne
Un mardi nippon ni mauvais sur les places occidentales
par Philippe Béchade 1 septembre 2010Mettez de côté l’arnaque des prêts subprime et la carambouille des CDS, et vous obtenez un scénario très comparable à celui que connaît la Chine depuis le début du XXIe siècle… sauf que l’empire du Milieu n’a pas encore subi l’effondrement d’une bulle immobilière, à l’image de ce qui se produisit au Japon à l’entame de la dernière décennie du XXe siècle. Nous n’avons cessé d’écrire que le Pays du Soleil Levant ne s’en est toujours pas remis… Toutefois, vous seriez assez surpris de découvrir à quoi ressemble aujourd’hui ce pays après 20 ans de "crise"
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Nous commençons notre chronique du jour avec une abomination : la matière première la plus précieuse du monde a atteint son plus haut depuis une génération. Les contrats à terme sur le café frôlent des sommets de 13 ans. Et les facteurs de hausse des prix du café se font plus solides chaque semaine. En Colombie, la récolte a été plus petite que la normale l’année dernière, et au Brésil, des conditions météorologiques sèches ont encore réduit l’offre. La demande pour cet excitant délicieux et addictif se développe (naturellement)
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Epargne
Puisqu'on vous dit que ce n'est PAS un problème de liquidités !
par Bill Bonner 1 septembre 2010Les grands économistes et les autorités ont cru qu’un problème de "liquidités" bloquait temporairement le flux de cash et de crédit. Ils pensaient que ce problème pouvait être résolu en rendant disponible encore plus d’argent. C’est pourquoi la Fed a acheté pour 1 400 milliards de dollars supplémentaires d’"actifs" douteux du secteur bancaire. Elle voulait s’assurer que les banques avaient de l’argent à prêter. Eh bien, à présent, les banques ont abondance de liquidités. Les entreprises aussi sont riches de cash. Même les ménages recommencent à épargner
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J’aimerais revenir aujourd’hui sur une configuration technique assez rare : le "présage d’Hindenburg". La validation de l’indicateur d’Hindenburg implique au moins une seconde apparition du signal — l’idéal étant trois mais ce n’est peut-être qu’une question de jours maintenant — au cours des quatre semaines suivant sa première manifestation
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"Une fois encore, l’économie américaine penche dangereusement. En dépit d’un régime de traitements agressifs, qui vont du conventionnel à l’exotique — plus de 800 milliards de dollars de dépenses fédérales, et des milliers de milliards de dollars de crédit de la part de la Réserve fédérale — les craintes d’une deuxième récession augmentent, ainsi que l’inquiétude de voir l’économie confrontée à plusieurs années de vaches maigres"
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Vendredi, les places mondiales attendaient avec impatience le PIB américain. Les investisseurs n’auront pas été déçus ; le PIB a été révisé à la baisse comme prévu… à 1,6% en nouvelle estimation contre 2,4% annoncés à l’origine. Passons sur le fait que ce chiffre a été amputé d’un tiers, ce qui est quand même coquet — et réjouissons-nous : les choses auraient pu être pires ! On attendait 1,4%
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Bolton, le gestionnaire haut placé de Fidelity, s’attaque aujourd’hui à la Chine. Je pense que cela vaut le coup d’être noté, parce que Bolton voit une chose que j’ai moi-même notée, et sur laquelle j’ai écrit plusieurs articles : l’ascension du consommateur chinois. "La Chine est un pays intéressant parmi les marchés émergents", dit-il, "où un nombre non négligeable de personnes peut pour la première fois… s’acheter des voitures, des appartements et d’autres biens… La croissance de la Chine est désormais dirigée par la consommation des ménages"
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Selon une étude de l’Investment Company Institute de Washington portant sur les années 2007 et 2008, neuf Américains sur dix ne mettent plus d’argent de côté pour leur retraite. Pire encore, le pourcentage d’individus qui dépose de l’argent sur leur plan d’épargne personnalisé continue à reculer : de 11% en 2007 il a atteint 9,4% en 2008. Bien sûr, des facteurs ponctuels expliquent en partie cette évolution : la mauvaise tenue de l’économie et des marchés en 2007-2008, des règles qui évoluent selon la situation du futur retraité