Les stocks des bullions ont augmenté tout au long de l’année 2008. Les acheteurs faisaient montre d’un comportement professionnel, achetant aux points bas de l’or. Le plus important des bullions, l’Américain GLD, a renforcé son stock de plus de 20%. Il garde à ce jour plus de 787 tonnes d’or, contre 640 tonnes au début de l’année 2008
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La plupart des investisseurs — du moins la catégorie ‘Américain moderne’ — semble supposer qu’il existe une certaine justice et une symétrie qui ne sont pas visibles au premier abord. Cette supposition est malheureusement fausse. Les marchés financiers ne sont ni justes ni symétriques. Ils sont darwiniens
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"N’assurez pas les banques — nationalisez-les", écrit James Saft dans le International Herald Tribune. Selon lui, la nationalisation — la prise de contrôle totale par le gouvernement — est le moyen le plus efficace et le moins cher de ramener les banques à la vie. Il y a quelques mois seulement, "nationalisation" était presque un gros mot
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Un de nos lecteurs, C.F., a écrit à Bill Bonner pour nous poser quelques questions… entamons donc le dialogue ! Je suis un lecteur assidu de vos articles […] Cependant, une pensée s’impose, et c’est à ce sujet que j’aimerais avoir votre opinion : et si la dette n’était pas destinée à être remboursée ? Et si un nouveau coup était déjà préparé
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Une Amérique bientôt veuve du fordisme… et privée d'héritage ?
par Philippe Béchade 23 janvier 2009Paris n’est pas parvenu à préserver ses planchers de l’année 2008 : le diagnostic des opérateurs, dont les yeux sont rivés sur le CAC 40, est sans appel. Si le secteur du bâtiment entame sa (longue) traversée du désert, c’est l’enlisement complet pour les valeurs automobiles. Renault, Peugeot et Michelin abandonnent respectivement 7,3%, 7,2% et 4,6%. Le titre Peugeot fait l’objet de rumeurs d’alliance avec Fiat. Le groupe italien se serait recapitalisé
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L'exemple Porsche : la vente à découvert n'est pas à mettre entre toutes les mains…
par fredericlaurent 23 janvier 2009Porsche, le célèbre constructeur de véhicules de sport qui se targue d’être le constructeur le plus rentable au monde, vient de franchir le cap des 50% de détention du capital de Volkswagen. Ce dernier baignait dans une folle spéculation boursière depuis le début de l’année 2008, et avait vu son cours culminer à plus de 1 000 euros. Le titre a progressé de 900% avec des variations quotidiennes de 100%… 50%… 33%. Pourtant, vous le savez, le secteur automobile souffre terriblement. Comment expliquer ces performances
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Trammel Crow, un exemple dans le secteur de l'investissement immobilier
par Chris Mayer 23 janvier 2009Trammel Crow était un promoteur accompli et il est mort en homme riche. Le Wall Street Journal l’a un jour décrit comme "le plus grand propriétaire américain". Son entreprise, Trammel Crow Co., aurait construit près de 153 millions de mètres carrés de biens immobiliers. Mais la route a été longue pour en arriver là. Sa vie a été une de ces success stories à l’américaine
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L’essentiel de l’économie mondiale, sur le dernier quart de siècle, était un mélange d’illusions qui a mené à de gigantesques bulles. Les Américains ont fait semblant d’avoir de l’argent sain… les Asiatiques ont fait semblant d’avoir de bons clients. Les banquiers ont fait semblant d’avoir des crédits solides. Et Wall Street a fait semblant que des actions toxiques étaient en fait de bons actifs. A présent, tout cela est en train de prendre fin. Et d’après vous, qui en souffrira le plus
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Les places européennes et les marchés américains ont mis un pied dans le précipice indiciel en ce mercredi 21 janvier… Cependant, le sursaut de 1,5% des indices américains demeure de l’ordre du rebond technique. Le seul scénario susceptible de dissiper le vent de panique qui peut se remettre à souffler à tout moment sur Wall Street serait une prompte remontée de 4% du Dow Jones et de 5,3% du S&P. Cela validerait ce que les chartistes qualifient de bear trap
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L'Amérique, plan(che) de salut pour le monde en 2009 ? (1)
par fredericlaurent 22 janvier 2009Aujourd’hui, un deuxième plan de relance est mis en place par Barack Obama, attendu comme le nouveau sauveur du monde. Le challenge qui lui est imposé, et même s’il est homme à relever les défis, nous paraît bien lourd à porter. Mais un deuxième plan de relance va être prochainement soumis au Congrès, dès l’investiture du nouveau président. Le chiffre (énorme) avancé se situe autour de 850 milliards de dollars
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Tout le monde veut qu’Obama réussisse. Mais l’homme, qui a reçu l’accueil le plus chaleureux de l’histoire de la part de la presse et du grand public, a aussi reçu la réception la plus impolie de la part de Wall Street. La séance a été la pire de l’histoire pour un jour d’intronisation présidentielle. Où est passé le rebond Obama
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L’ambiance de déprime qui régnait hier soir sur le floor (le parquet) à Wall Street contrastait singulièrement avec celle constatée sur les pelouses s’étendant de l’obélisque au Capitole. Sur place, plus de 2,5 millions d’Américains pleins de ferveur et d’enthousiasme s’étaient massés pour acclamer le nouveau président des Etats-Unis et entendre son discours d’investiture
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Le 6 septembre dernier, le gouvernement américain nationalisait Freddie Mac et Fannie Mae, ruinant les actionnaires. Le 14, Lehman Brothers rendit l’âme. Le grand chef de Lehman, Dick Fuld, accusa les quelques personnes qui semblaient avoir compris ce qui se passait […] Le lendemain, Merrill Lynch cessa d’être une banque d’investissement ; elle fut reprise par Bank of America. Et le jour suivant, la Fed renfloua American International Group Inc. en échange d’une participation de 80 %
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Le pétrole brut approchant de son niveau le plus bas en cinq ans, à moins de 35 $ le baril, les investisseurs entreprenants ont de bonnes raisons de supposer qu’un nouveau marché haussier est sur le point de commencer. Evidemment, il se peut que le prix du pétrole continue de chuter dans les jours et les semaines à venir. Mais ne vous laissez pas berner ; à long terme, le prix va monter
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La Royal Bank of Scotland (RBS) vient de déclarer la plus grosse perte de l’histoire britannique — l’équivalent de 28 milliards de livres. Son cours a perdu 67% lundi. Cette semaine, quels trucs le gouvernement de Sa Majesté va-t-il trouver ? Quelle baguette magique le chancelier agitera-t-il pour faire partir le krach
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Le rebond initial de 2,25% à Paris lundi semble n’avoir servi qu’à donner un peu plus d’élan aux valeurs françaises pour mieux rebaisser et casser avec détermination le palier de soutien des 3 000 points (-0,9% à 2 989 points). Les places européennes ont en quelque sorte célébré le premier anniversaire du mini-krach Kerviel par un plongeon des valeurs bancaires
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Le 11 janvier 2008, l’un des plus grands prêteurs hypothécaires des Etats-Unis — Countrywide Financial — a fait faillite. Le 17 février 2008, le Britannique Northern Rock a été nationalisé. Pourtant, les dirigeants n’ont pas vu la calamité qui était en train de se dérouler juste sous leur nez
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Tout à l’heure, le dénommé Obama prendra le poste de président des Etats-Unis. Pauvre homme. Il a l’air tout à fait bien. C’est vraiment dommage… qu’une telle chose lui tombe dessus. Mais il a traîné avec les mauvaises personnes — des gens de basse condition dans les hautes sphères de la politique — et regardez où ça l’a mené