Le pétrole est passé de 20 $ à 100 $ le baril, en moyenne annuelle, de 1998 à 2008. Puis, en l’espace de quelques mois, le pétrole a chuté de 147 $ à moins de 40 $. Ainsi, nous avons assisté à la baisse la plus violente du prix du pétrole depuis 150 ans. Une longue hausse de 10 ans et une baisse brutale de quelques mois, ce schéma de lente hausse et de correction brutale est typique d’un marché haussier. A l’issue de cet épisode de baisse brutale, le pétrole va reprendre sa tendance haussière
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Il est "honteux", s’est lamenté le président Obama, que des entreprises financières réclament plus de 300 milliards de dollars de renflouement provenant de l’argent des contribuables et qu’ils distribuent ensuite 18 milliards de dollars de bonus à leurs cadres. Honteux, oui. Sans précédent, non. Entre 2003 et 2007, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Merrill Lynch, Lehman Brothers et Bear Stearns ont distribué un total de 145 milliards de dollars de bonus. Qu’ont reçu les actionnaires en retour
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Le ralentissement a commencé en 1990 au Japon. Au cours des 19 années qui ont suivies, il a causé plus de dommages immobiliers que le Grand Incendie de Tokyo en 1923 et Enola Gay combinés, réduisant en fumée l’équivalent de trois fois le PIB du pays. Cela en dépit de taux d’intérêt à zéro… et d’efforts héroïques pour une stimulation keynésienne
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"Ah, je ne sais pas… On était prêts à l’acheter, cette voiture, mais maintenant… avec ce qui se passe… l’autre nous durera bien quelques années de plus !" Et voilà comment on résume, en une phrase entendue au passage dans un magasin, à la fois les conséquences de la crise actuelle mais aussi les raisons pour lesquelles elle sera prolongée et douloureuse : la crainte. Une crainte viscérale, répandue dans toutes les couches de la population… qui empêche les consommateurs de consommer
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Les Etats-Unis ont eu chaud : il s’en est fallu de peu que de l’argent public soit rapidement mobilisé au profit de ceux qui le versent au fisc et qui en ont un réel besoin, pour cause de chômage, de maladie ou d’expropriation — et parfois les trois à la fois. Les dernières statistiques publiées hier induisent qu’il y a de plus en plus de personnes dans ce cas, ce qui a provoqué un soudain accès de déprime boursière
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La tentative de remise en forme de l’économie américaine entreprise par le gouvernement fédéral va fournir de nombreuses opportunités de faire des profits. Prenez, par exemple, l’avancée inévitable vers la taxation des émissions de carbone. Donner un prix au dioxyde de carbone va forcément augmenter la facture de services publics. Résultat, les consommateurs d’énergie vont essayer d’éviter cette taxation en utilisant des sources d’énergie plus propres
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Le boom ferroviaire : ne ratez pas le prochain train de la hausse ! (2)
par Jean-Claude Perivier 6 février 2009Comment contribuer à relancer l’économie mondiale sans donner une place prépondérante aux moyens de communications entre les pays pour véhiculer les informations, les personnes, et les marchandises ? Tous les gouvernements du monde concernés par la relance économique ont répondu à cette question en s’engageant à financer les infrastructures de transports. Parmi ceux-ci, il en est un qui, en plus, concilie les nouvelles contraintes environnementales
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Aujourd’hui, cher lecteur, nous allons vous confier un grand secret. Pssst… nous vivons une dépression, pas une récession. Les économistes n’ont aucun moyen sûr de différencier les deux. Pourtant, elles sont profondément différentes. Nous allons vous expliquer pourquoi… et aussi pourquoi la crise actuelle mérite le terme "en D" et non celui "en R"
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Wall Street ne s’est pas montré aussi euphorique que la City, Francfort et Paris lors de la publication de l’ISM non manufacturier de janvier […] Cependant, le redressement de l’indice d’activité du secteur des services fut incontestablement déstabilisateur pour les opérateurs les plus pessimistes. Les marchés furent également rassurés par l’engagement de la Fed à proroger jusqu’au 30 octobre ses mesures anti-crise
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Le boom ferroviaire : ne ratez pas le prochain train de la hausse ! (1)
par Jean-Claude Perivier 5 février 2009Pas de transports, pas d’échanges commerciaux, pas de progrès pour les populations qui ne disposent alors plus des biens d’équipement ou de la nourriture dont elles ont besoin. Accessoirement, pas de tourisme. Vous l’avez compris, je vous propose ce mois-ci de regarder les opportunités dans les transports. Mais attention ! Pas n’importe lesquels
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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Tchèkbinça ! La corporation des avocats peut élever une statue au sieur Madoff
par Philippe Béchade 4 février 2009La journée d’hier avait plutôt mal commencé pour le marché parisien — mais il a profité de la brève incursion du Dow Jones au-dessus des 8 000 points (c’était vers 17h30 et cela tombait bien) pour terminer la séance pratiquement au plus haut du jour sur un gain de 1,8%. Le CAC 40 se rapproche de la barre des 3 000 points, ce qui dénote un léger réchauffement du climat boursier
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Ne ratez pas le potentiel inestimable de cette technologie énergétique ! (2)
par Isabelle Mouilleseaux 4 février 2009Si comme moi les variations court terme du cours du brut vous exaspèrent, vous devriez vous intéresser aux secteurs d’activités qui pourraient bénéficier de la tendance de fond de la hausse du cours du brut. Car il va bien falloir lui trouver des successeurs. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est qu’il existe un outsider… Très discret. Personne n’en parle, mais il croît à son rythme, régulièrement, sûrement, inexorablement
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En juillet dernier, le pétrole se vendait 147 $ le baril. La semaine dernière, un baril de pétrole se vendait 43 $ et des poussières. Au cours des cinq derniers mois, le pétrole a donc baissé de 100 $. C’est une chute de 71%. Et j’ai vu les prévisions de divers secteurs liés à la vente de pétrole qui annonçaient le pétrole à 30 ou 25 $ le baril dans les mois à venir. Impressionnant. Que s’est-il passé
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Aujourd’hui, nous abordons une question cruciale : quand. Quand ? Quand quoi ? Ah, oui… quand la déflation se transformera-t-elle en inflation ? Le week-end dernier, nous nous sommes assis dans le fauteuil Richebächer que nous avons à côté de la cheminée. C’est le fauteuil où Kurt Richebächer s’asseyait pour méditer. Nous l’avons hérité de sa famille après sa mort. Nous avons essayé d’entrer en contact avec son esprit. Qu’aurait-il pensé, nous sommes-nous demandés
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L’ambiance était plombée dès lundi matin par l’aveu d’impuissance des plus hautes autorités politiques chinoises. Il sera quasi impossible à l’Empire du Milieu de tenir l’objectif des 8% de croissance en 2009, le seul qui permette d’empêcher la prolifération d’un chômage massif. Le Premier ministre Wen Jiabao se dit cependant prêt à coopérer avec les Etats-Unis et promet d’oeuvrer à une stabilité de la devise
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Ne ratez pas le potentiel inestimable de cette technologie énergétique ! (1)
par Isabelle Mouilleseaux 3 février 2009Beaucoup d’effervescence toujours autour des cours du brut… Pas étonnant, me direz-vous. Que ferions-nous sans lui ? Il est au coeur de nos économies, indispensable à notre vie de tous les jours et en plus il pèse lourd, voire très lourd, dans notre budget. Et par-dessus le marché, il nous en fait voir de toutes les couleurs. Un coup à 150 $, un coup à 35 $… Où en est-on aujourd’hui ?
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Nous avons bien ri hier matin. Notre philosophe préféré, Thomas L. Friedman, a semblé comprendre tout à coup quelque chose d’important : "Il n’y a pas de remède miracle à cette économie de crise", a-t-il déclaré. "Le fait qu’il n’y ait pas de pilule unique ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire […] Bonne chance, Tom. Les gens qui font toutes ces merveilleuses choses sont ceux-là mêmes qui n’ont pas remarqué que quelque chose n’allait pas dans le secteur financier