▪ Que direz-vous lorsque vous allez raconter à vos petits-enfants la plus grave crise mondiale depuis 1929 ? Vous leur direz : « je n’étais pas spécialement intelligent. Je me contentais d’acheter de…
Simone Wapler
Simone Wapler
Simone Wapler porte la double casquette ingénieur/analyste financier, un véritable atout qu'elle a mis au service des lecteurs des Publications Agora pendant de longues années, en tant que rédactrice en chef de La Chronique Agora, de La Stratégie de Simone Wapler ou encore de Crise, Or & Opportunités. Forte d'une expérience forgée de plus de 15 ans consacrés à la recherche et au développement dans le secteur de l’industrie aéronautique, et spécialiste des métaux, des matières premières et du secteur de l’énergie, Simone Wapler propose désormais ses analyses sur une base plus occasionnelle... mais n’a rien perdu de son mordant et de son acuité économique et financière ! Son dernier livre s'intitule Du sumérien au bitcoin : dettes et crises monétaires.
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▪ Quand tout le monde pense la même chose, personne ne pense Le FMI n’a pas vu venir la crise du crédit subprime. Pourquoi de grands cerveaux au service d’une…
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On pensait les marchés actions en croissance éternelle arrosés par la déferlante de fausse monnaie. Mais les indices décrochent depuis le début de la semaine : CAC, S&P 500, Nasdaq, Nikkei, Bombay, Shanghai
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Si vous lisez ces lignes, vous ne faites pas partie de ces girouettes hyperactives qui se mettent à douter à la moindre brise contraire… L’or a baissé. Pas assez à mon goût, alors que je me tenais à l’affût, les yeux brillants, la langue sur la poitrine prête à charger la mule ; mais j’attendais un cours bien plus avantageux. Voyons un peu où nous en sommes, avec ce nouveau point bas
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Riche cet été, ça vous dirait ? Et encore ce ne serait qu’un début… Vous avez déjà compris là où je veux en venir : le recul de l’or est une aubaine. Si vous faisiez partie des hésitants du grand train de l’or — ceux qui restaient nerveusement à quai en pensant qu’il était trop tard pour embarquer –, prenez votre billet et n’hésitez plus à vous trouver une petite place
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La dernière enquête de la Commission européenne sur les anticipations d’inflation montre une perception à la hausse, mais rien de grave. "Anticipé", c’est le mot fort à retenir. Vous connaissez les capacités d’anticipation de notre élite politico-financière qui sait si bien voir venir les crises. Cela mérite de se pencher sur la question
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Nous avons toujours écrit qu’il s’agissait pour la Grèce non pas de savoir "si" elle allait faire faillite mais "quand". Comment cela va-t-il se passer ? Jacques Cailloux, chef économiste Europe de la Royal Bank of Scotland, nous explique le procédé. L’EFSF rachète sur le marché de la dette grecque à 80% du nominal puis la revend à la Grèce à 90% de ce nominal
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Jusqu’à présent, dans le contexte de crise, l’argent-métal me semblait un parent pauvre de l’or. Les banques centrales n’ont pas d’argent dans leurs coffres, tandis qu’elles stockent encore un peu d’or. Cependant, un phénomène récent m’a fait changer d’attitude : les Chinois se sont mis à l’argent. Les pièces ont triplé l’année dernière
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Une bataille vient seulement de commencer. Il s’agit d’une course à la dévalorisation. Les pays développés espèrent ainsi diminuer un endettement devenu insupportable. Dans le même temps, les pays émergents entendent ne pas se laisser plumer et veulent continuer à soutenir leurs exportations
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Epargne
Identifiez les bulles gonflées par les QE et ne vous laissez pas prendre (2)
par Simone Wapler 8 décembre 2010Les pays émergents sont devenus la tarte à la crème des gérants et je ne connais pas une semaine durant laquelle un communiqué de presse triomphant ne m’annonce la création d’un fonds émergent. Nous sommes submergés par les émergents ! Evidemment, nous détestons cela. C’est un signe "bullien" inquiétant
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Epargne
Identifiez les bulles gonflées par les QE et ne vous laissez pas prendre (1)
par Simone Wapler 7 décembre 2010C’était dans les journaux il y a quelques jours et dans les indices. Monsieur Trichet, gouverneur de la Banque centrale européenne va racheter (avec des euros surgis du néant) la dette souveraine des pays en difficulté. C’est ce que nous avons baptisé QEE, comme quantitative easing européen, par similitude avec ce que font les Etats-Unis
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Pendant que l’euro craque, les unes de la presse française se focalisent sur l’immobilier qui atteint des prix record. "La folle flambée des prix des logements se généralise", déplorent Les Echos. C’est vrai que de titrer sur quelque chose qui monte c’est plus réconfortant que de parler du naufrage de la monnaie unique
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Je me suis trompée. J’avais prévu en juillet dans le repli estival de l’or sous le niveau de 1 200 $ l’once un très bel automne. Au milieu du mois d’octobre, alors que l’or avait progressé de 18,70% entre le 28 juillet et le 14 octobre, il semblait logique que les cours marquent une pause. Tout marché haussier sain connaît des replis de parcours. Si ce n’est pas le cas, il faut bien admettre que le marché en question est en état de bulle et que la fin de la grande tendance haussière est proche. Ce que je ne crois pas
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Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (2)
par Simone Wapler 3 novembre 2010Le quantitative easing, ça ne marche pas, disions-nous hier… alors pourquoi se lancer dans une nouvelle vague ? Eh bien, c’est un peu compliqué… Si l’économie était une science, le keynésianisme aurait disparu depuis longtemps. Mais l’économie est une religion. Dans ce genre de milieu, on accorde beaucoup de crédit aux pêcheurs repentis et convertis. J’en ai justement un sous la main : Alan Greenspan ex-Grand Gouverneur de la Grande Banque Centrale de l’Empire Américain. Et même Greenspan dit que le QE c’est dangereux
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Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (1)
par Simone Wapler 2 novembre 2010QE = quantitative easing. Cette opération consiste pour la Banque centrale américaine à racheter des créances douteuses. La Fed donne du bel argent tout frais tout vert aux banques qui, en échange, lui refilent des mauvaises créances. L’opération soulage les banques et les prêteurs comme les emprunteurs et soutient le marché immobilier américain. C’est l’équivalent (plus sophistiqué) de l’impression de monnaie, de la création monétaire pure. Le but est de soutenir l’économie américaine et l’immobilier américain
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Il ne vous a pas échappé que les interventions monétaires dites compétitives se multipliaient. En pratique, il ne s’agit que de destruction monétaire en règle. Un banquier central soutient une monnaie étrangère en en achetant suffisamment sur le marché pour faire monter son cours et donc faire baisser sa propre monnaie. Seul problème : ce qu’il achète se crée — s’imprime — à volonté. Ce ne sera donc jamais assez
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A 1 353 $ et 967 euros l’once, l’or est certainement rentré dans la troisième phase de son grand marché haussier, celle qui verra son sommet et son déclin, jusqu’à la prochaine crise. Mais cette troisième phase devrait durer quelques années. En 1980, les progressions de l’or et de l’argent furent respectivement de 2 276% et 3 099% avant la traversée du désert. Nous n’en sommes qu’à 412% et 419%
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L’once a pulvérisé les 1 300 $, à 1 314 $ actuellement. Soit 960 euros. La foule déprime : de mauvaises statistiques américaines et une anémique croissance du deuxième trimestre revue à 1,6%. Pourtant, les bons du Trésor atteignent des sommets. Pourquoi diable les gens s’arrachent-ils des créances d’un pays qui s’enfonce dans la léthargie économique et imprime de la monnaie à tout va