J’ai regardé le journal télévisé cette semaine — un fait assez rare pour être signalé… Et par un complet hasard, je suis tombée juste à la fin d’un reportage concernant les ménages américains poussés à la faillite par le réajustement de leurs prêts à taux variables
Françoise Garteiser
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le week-end de Pâques aura fait du bien aux marchés. Quatre jours (trois, dans le cas des places américaines) de repos, et hop ! Tout le monde en selle pour une hausse spectaculaire. Le CAC 40 enregistrait ce matin une hausse de 3,09%, à 4 673,76 points à l’ouverture, tandis qu’à Londres, on était à 3,19% pour le FTSE. Francfort n’était pas en reste, avec une hausse de 3,03% dans le même temps sur le DAX
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Ah, cher lecteur, c’est sûr qu’au terme de cette "Semaine Infernale", nous ne nourrissons pas des sentiments très tendres à l’égard des autorités politiques et monétaires — de Washington ou d’ailleurs. Entre une Fed trop prodigue et une BCE trop rigide (dont Philippe Béchade nous a longuement parlé mardi dernier, il y a de quoi s’arracher les cheveux — ce que n’ont pas manqué de faire les investisseurs, de plus en plus perdus entre les hausses et les baisses
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La moitié du chemin a été parcourue. L’objectif de Simone Wapler, de L’Investisseur Or & Matières, est à 2 000 $. Bill Bonner nous parlait hier de 2 500 $… voire 3 000 $. L’once arrivera-t-elle à de tels niveaux ? Tous les fondamentaux sont là, en tout cas — et même plus : en fait, toutes les conditions sont réunies pour que l’or puisse reprendre son rôle monétaire de devise de réserve mondiale
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Les marchés ont exploré toutes les nuances du rouge, vendredi. Continuation de la dégringolade pour certains, simple pause pour souffler avant de reprendre la hausse pour d’autres… la dernière séance a couronné une semaine bien morose pour les investisseurs
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Votre correspondante se lance dans le gros œuvre. Non, il ne s’agit pas de racheter et rénover un château en ruines quelque part au fin fond d’une province française — je laisse de bon coeur ce genre d’aventure à Bill Bonner… — mais de traduire un livre. Et pas n’importe quel livre, puisqu’il traite ni plus ni moins que de la chute du dollar ; pas seulement d’une baisse temporaire du billet vert, mais bel et bien de l’effondrement complet de l’étalon-dollar… et de tout le système économique sur lequel il est basé
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Comme des marathoniens qui se seraient découragés au bout de quelques mètres, les marchés ont lâché prise hier, coupant tout net leurs velléités haussières de mercredi. Absence de statistiques décisives, mauvais résultats dans le secteur bancaire, BCE peu accommodante… tout cela a motivé des baisses conséquentes sur les principales places mondiales
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La journée d’hier a marqué un retour à la hausse pour les principales places mondiales, après quatre à six séances de baisse consécutives selon les cas. Le CAC 40 a ainsi terminé à 4 756,42 points, soit un gain de 1,72% (rappelons qu’il a perdu 6% au cours de sa récente "série perdante") ; à Londres, le Footsie a grimpé de 1,49%, tandis qu’à Francfort, le DAX engrangeait 2,12%
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Fut un temps où, lorsqu’il n’y avait pas de statistiques ou de grande nouvelle pour justifier une tendance, les marchés choisissaient systématiquement la hausse. La moindre petite information était triturée, malaxée et interprétée jusqu’à ce que les investisseurs puissent grappiller quelques points en plus sur les principaux indices. A présent, c’est l’inverse — et dans des journées de latence comme hier, où l’on digérait la mauvaise performance de l’ISM manufacturier US tout en attendant les statistiques prévues aujourd’hui… les marchés optent pour la en baisse
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Rien ne va plus dans le monde de la finance, décidément ! Imaginez un peu : Berkshire Hathaway, en baisse de 2,50% sur une seule séance ! Avec des bénéfices en baisse ! Où va le monde, franchement… Le Sage d’Omaha lui-même estime que la belle époque est terminée, pour Berkshire Hathaway. Une page se tourne-t-elle dans le monde de l’investissement ? Mais même si les résultats du prestigieux fonds avaient été positifs, cela n’aurait pas suffi à sauver les marchés
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L’événement de la semaine passée — à défaut d’être une surprise — a été la chute du dollar, qui a passé le seuil historique des 1,50 pour un euro (1,5225 la dernière fois que j’ai vérifié les chiffres). Et si cela fait notre affaire, à la Chronique Agora (depuis le temps que nous l’attendions…), autant chez les autorités monétaires, ce nouveau seuil est nettement moins bien perçu
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Ca y est, nous y sommes : le baril de pétrole a dépassé les 100 $. Et à mon avis, il s’est durablement installé à ces niveaux ; c’est un déménagement en règle, et non un camping temporaire. Certes, nous allons voir quelques replis de-ci de-là, des consolidations et des réajustements, mais enfin, la tendance est claire : le pétrole bon marché, c’est terminé
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Eh bien, j’avoue avoir été vaguement déçue par Warren Buffett cette semaine. A la Chronique Agora, nous vouons une admiration sans bornes à cet investisseur légendaire — c’est tout juste si nous n’avons pas tous sa photo en fond d’écran sur nos ordinateurs. Mais là… j’avoue que sa proposition de réassurer les réassureurs m’a laissée perplexe. Pourquoi vouloir mettre les mains — et le reste — dans un bourbier qui promet de devenir de plus en plus profond et de plus en plus nauséabond à mesure que les mois avancent
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Epargne
Le nouvel ordre mondial ne laisse pas nos lecteurs indifférents !
par Françoise Garteiser 8 février 2008Entre la Société Générale, les baisses de points de la Fed et les secousses qui affectent les marchés ces derniers jours, le courrier afflue dans la boîte aux lettres de la Chronique Agora. Et je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un — petit — florilège de ces messages, qui ne manquent jamais, au sein de l’équipe, de nous motiver à pousser plus loin notre raisonnement, à approfondir nos idées, et, au final, à nous remettre en question
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Entre la Fed qui multiplie les interventions en grimpant chaque fois d’un degré dans le radical… la BCE qui accumule les déclarations fracassantes… la Société Générale et ses mésaventures entre le Roi Ubu et La Curée, de Zola… le soulagement subséquent, accompagné d’un rebond (durable ?), du CAC 40… avouez qu’il y a de quoi s’interroger sur la santé mentale des responsables économiques, monétaires et financiers de la planète — sans parler des investisseurs
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"Pas de panique, le pire est à venir et nous allons en profiter". On peut toujours compter sur Simone Wapler, de L’Investisseur Or & Matières, pour trouver la bonne formule. Parce que c’est exactement ce qui nous attend, cher lecteur. Après une semaine plus qu’éprouvante pour les marchés… des statistiques économiques moroses un peu partout… les déclarations de la Fed pour tenter de mettre un peu de baume au cœur de la communauté financière… on peut dire que les choses ne sont pas près de s’arranger — mais qu’il y a moyen d’en tirer parti, si l’on ne s’affole pas
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Adrian Ash, spécialiste du marché aurifère, était autrefois responsable éditorial au sein de notre "cousine" anglaise, Fleet Street Publications ; à présent, il est responsable de la recherche dans un organisme permettant aux particuliers d’acheter de l’or physique dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Mérites comparés des coffres-forts new-yorkais et zurichois, différences entre l’or "alloué" et "non-alloué", difficultés des particuliers à se positionner sur l’or physique… la discussion a été passionnante.
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Et que s’est-il passé tandis que nous décorions le sapin ou déballions nos cadeaux ? Benazir Bhutto s’est fait assassiner, pour commencer — ce qui a contribué à faire grimper le pétrole à un sommet historique de 100 $ le baril. Sans compter l’envolée elle aussi historique de l’or, qui a franchi les 860 $ l’once à Londres jeudi