Les chats, comme l’a un jour écrit l’humoriste P.G. Wodehouse, sont prétentieux parce qu’ils ne se sont jamais remis d’avoir été adulés comme des dieux dans l’Egypte ancienne. Les Américains, tout comme les chats, vont devoir eux aussi s’habituer au changement. L’économie mondiale ne s’agenouille plus exclusivement devant l’autel de l’entreprise américaine. La solide machine économique de la Chine attire elle aussi une ou deux génuflexions. Les investisseurs prospères seront ceux qui s’adapteront à cette nouvelle réalité
Chris Mayer
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"Investissez dans la pierre", conseille le milliardaire Sam Zell, magnat de l’immobilier, "surtout la pierre étrangère". Selon Zell, investir dans l’immobilier rapportera des retours sur investissement plus sûrs que les actifs papier. Si vous êtes du même avis que Zell, vous voudrez des actions Cohen & Steers (CNS). C’est le seul gestionnaire d’actifs immobiliers coté en bourse dont j’ai entendu parler. Qui plus est, c’est une affaire fabuleuse, disponible — pour l’instant — à un très bon prix.
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Lorsque les marchés ont commencé à montrer quelques faiblesses à la fin juillet, certains commentateurs de CNBC et autres observateurs du monde de la finance ont commencé à hurler à la lune, réclamant une baisse des taux. Selon le raisonnement, une baisse des taux aide les marchés, et tout le monde peut alors recommencer à gagner de l’argent. Crise évitée, barrage colmaté, et ainsi de suite. Mais comme le notait récemment l’analyste financier Michael Belkin, "le consensus est 100% convaincu que les baisses de taux de la Fed sont toujours haussières (il ne faut pas lutter contre la Fed, etc.) — mais les données ne sont pas de cet avis".
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Si vous avez suivi les calculs, vous aurez réalisé qu’environ 62% des actifs de BIP seront constitués de lignes de transmission, et 38% de forêts. Cela permet également de jouer l’Amérique du Sud, en quelque sorte, avec 48% de la valeur en Amérique du Sud et 52% en Amérique du Nord. Les actifs hydro-électriques (c’est-à-dire les barrages) resteront propriété de Brookfield Asset Management (BAM). Dans le futur, BIP sera le "véhicule" qu’utilisera Bruce Flatt, PDG de BAM, pour tous ses nouveaux investissements dans les infrastructures — comme les autoroutes, les pipe-lines, les ports, les lignes ferroviaires, les aéroports, les équipements pour l’eau et ainsi de suite.
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En tant qu’investissements, les valeurs de l’infrastructure offrent un flux de revenus durable et de long terme, comme des arbres qui ne manquent jamais de porter leurs fruits. Les valeurs de ce secteur possèdent un certain nombre de caractéristiques extrêmement attrayantes : en général (pas toujours), elles ne requièrent qu’un minimum d’investissement en continu. Elles sont difficiles à mettre en place, ce qui limite la concurrence potentielle. Leur valeur s’apprécie souvent au cours du temps, fournissant une protection intéressante contre l’inflation.
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Le dernier empereur de Chine, Pu Yi, adorait le soja. Cette céréale était un élément de base de l’alimentation mandchoue en Chine du Nord. Dans les années 30, un ami brésilien demanda à Pu Yi s’il pouvait rapporter du soja au Brésil. Pu Yi accepta, et les pousses firent leur entrée à Rio de Janeiro
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Alors que la marée monte pour la volatilité boursière, le niveau d’eau baisse sur la planète entière — ce qui fournit un thème d’investissement intéressant. En termes simples, l’eau est précieuse, surtout quand on n’en a pas. Le thème de l’eau compte plusieurs facettes. Il y a les fabricants de tuyaux et les entreprises de filtration, les équipements d’irrigations, les pompes et bien d’autres choses encore. J’aimerais me concentrer aujourd’hui sur la ressource en elle-même
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Le génie d’un grand investisseur tient en partie à son talent naturel, impossible à imiter — tout comme d’innombrables heures d’entraînement au golf ne feront pas de vous Tiger Woods. Mais vous pouvez copier certaines choses — dont trois en particulier : la discipline sur le prix que vous payez pour un investissement, un portefeuille stable (où vous conservez vos valeurs plus longtemps), et la concentration de vos investissements sur vos meilleures idées.
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Certains investisseurs ont du mal à réaliser — ou refusent simplement d’admettre — que le monde a changé sous leurs yeux. Harvey Sawikin suggère que ces investisseurs ressemblent à des généraux qui auraient une guerre de retard. Harvey Sawikin gère le fonds Firebird. Firebird fait partie des fonds américains les mieux classés de ces cinq dernières années — fournissant à ses actionnaires un rendement annuel net de 35%. La semaine dernière, Sawikin a participé à un déjeuner-conférence organisé par la société CFA de Baltimore. J’ai assisté à cet événement avec mon collègue Dan Amoss, rédacteur de la lettre Strategic Investment
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"Acheter la rareté" est souvent une bonne idée. Propriétés en bord de mer, pièces d’or en parfaite condition, œuvres d’art en série limitée… tout cela témoigne de la valeur de la rareté. Mais parfois, la rareté est temporaire, surtout sur les marchés des matières premières. Pendant des mois, voire des années, la demande écrasera l’offre d’un produit énergétique, d’une céréale ou d’un métal en particulier. Mais la production finit par rattraper la demande, et la rareté cède le pas à l’excès.
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"Je vais vous parler du réchauffement planétaire comme vous n’en avez jamais entendu parler — je vais vous parler de preuves". C’est par ces mots que Dennis Avery commençait une récente conférence. Avery a co-signé, avec Fred Singer, un nouveau livre fascinant appelé Unstoppable Global Warning : Every 1 500 Years ["Un réchauffement planétaire impossible à arrêter : tous les 1 500 ans", ndlr.]
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Deux événements mettent Omaha, dans le Nebraska, à rude épreuve : les championnats universitaires… et l’assemblée générale des actionnaires de Berkshire Hathaway. Plus de 27 000 personnes ont pris place dans le Qwest Center le 5 mai dernier. Toutes venaient entendre deux investisseurs remarquables, Warren Buffett et Charlie Munger. Voici les commentaires les plus intéressants tirés de mes notes lors de cette assemblée générale.
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"Si on demandait à un groupe de gens assis dans un bar quel est le taux d’inflation, leurs réponses seraient plus près de la réalité que ce que le gouvernement dit dans les chiffres officiels". Ainsi parlait l’économiste John Williams lors d’un rendez-vous avec Addison Wiggin et moi-même.
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Lorsqu’ils pensent à l’économie de l’Inde, la plupart des investisseurs l’associent probablement aux sociétés de sous-traitance — l’Inde en tant que "petite main" de la planète, avec des centres d’appels et des armées d’ingénieurs et de programmeurs informatiques. Mais comme l’affirme clairement Edward Luce, cette partie de l’économie est encore minuscule ; une bonne partie de l’étrange économie indienne est pauvre et arriérée.
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La Chine est déjà le plus grand consommateur au monde de cuivre, de nickel et de zinc. Elle figure parmi les plus grands consommateurs de bon nombre d’autres matières premières également. Ce qui est réellement stupéfiant n’est pas tant la quantité de matières premières qu’elle absorbe… mais le taux de croissance d’une telle consommation — surtout quand on compare à ce que fait le reste du monde.
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Le film "La Tempête du Siècle" (A Perfect Storm, "Une Tempête Parfaite", en anglais) raconte les événements qui se sont produits durant un violent orage dans l’océan Atlantique, en 1991. Cet ouragan était le produit de phénomènes météorologiques uniques en leur genre, qui se sont combinés pour créer une tempête littéralement monstrueuse. Le succès du film a contribué à forger une nouvelle expression dans le vocabulaire anglo-saxon : une "tempête parfaite" décrit une combinaison d’événements qui, pris isolément, auraient produit un effet bien moins considérable.
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L’Inde projette de dépenser plus de 180 milliards de dollars pour créer le plus vaste réseau électrique de la planète. Le premier ministre Manmohan Singh déclare vouloir que tous les Indiens aient l’électricité d’ici 2012 — soit dans cinq ans à peine.
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L’épuisement des ressources en eau — particulièrement en Chine et en Inde. Nous avons déjà longuement parlé de ce phénomène. McLornan présente un argument intéressant dans ce domaine : la manière la plus efficace, pour la Chine et l’Inde, d’économiser l’eau est d’importer des céréales, puisqu’il faut 1 000 tonnes d’eau pour produire une tonne de céréales.