Jack Lessinger est un "socio-économiste". C’est-à-dire qu’il examine l’ensemble des tendances économiques et la manière dont elles s’intègrent dans le paysage plus large de la vie sociale. Dans son nouveau livre The Great Prosperity of 2020 ["La Grande Prospérité de 2020", ndlr.] –, il prédit la fin de dépression que nous connaissons actuellement pour 2020, preuves à l’appui
Bill Bonner
Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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On peut observer les cycles boursiers de près, simplement en gardant un oeil sur l’évolution des cours. Ou on peut voir l’ensemble du tableau… tous les liens entre les marchés et le reste du monde… dans l’espoir de comprendre ce qui se trouve derrière les mouvements de cours — et où ça pourrait les mener. Le Dow a chuté. Il chutera plus encore prochainement, probablement… mais peut-être pas tout de suite
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Alors, elle vous plaît, cette reprise ? Pas mal, hein ? Sauf pour ce qui est de l’emploi, évidemment. Et des ventes au détail. Et pour ce qui est des saisies… et des prix de l’immobilier. Et des revenus. Et des prix à la consommation. Et des profits des entreprises. On dirait un travesti — qui a tous les aspects d’une vraie femme, sauf l’essentiel
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On apprenait hier matin que la société China State Construction Engineering a été introduite en Bourse. C’est la plus grande introduction depuis plus d’un an. C’est également le plus grand constructeur immobilier chinois. Dès que les actions ont touché le marché, elles ont grimpé en flèche… clôturant 56% plus haut que leurs cours d’introduction. A ce cours, elles s’échangent environ 40 fois les estimations de bénéfices pour 2009. Mais pourquoi voudrait-on payer 40 fois les bénéfices pour un constructeur immobilier
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Les stimulants monétaires et économiques sont une escroquerie — des deux côtés de l’Atlantique. En Europe, les banques ont monté une jolie petite affaire — presque aussi intéressante qu’aux Etats-Unis. Elles empruntent de l’argent à la Banque centrale européenne puis le re-prêtent au gouvernement. Et la BCE prête de l’argent à taux bas aux banques — espérant encourager les prêts à la consommation et aux entreprises
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Quasiment tout le monde s’attend à une hausse de l’inflation. La base monétaire ajustée des Etats-Unis a plus que doublé au cours de l’année passée. Les déficits sont vertigineux. Le pétrole nous dit que les pressions inflationnistes n’ont pas disparu. L’or aussi semble murmurer — mais non crier — un avertissement : soyez prudent
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Tout comme l’économie, les marchés suivent de longs cycles. Le premier cycle haussier d’après-guerre a mené le Dow Jones de moins de 100 points à près de 1 000 en 1966 […] Néanmoins, le marché baissier actuel dure depuis déjà neuf ans. Mais s’il dure autant que les grands marchés baissiers du 20ème siècle cela signifie qu’il n’est qu’à moitié terminé. Vous pouvez vous attendre à le voir prendre fin entre 2015 et 2020. Où sera le Dow à ce moment-là
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La semaine dernière a apporté de nouvelles preuves que la dépression est terminée. Le Dow a grimpé. D’un point de vue technique, on dirait que le rally a encore de beaux jours devant lui. Nous nous rappelons avoir fixé une cible de 10 000 pour le Dow. Peut-être que nous y arriverons. Tout ça sonne vaguement inflationniste… et vaguement haussier. En plus, les actions de Goldman grimpent
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"Durant la période 2001-2007", nous rappelait notre vieil ami Marc Faber cette semaine, "la Fed a réussi une chose qui n’avait encore jamais été faite — créer une bulle mondiale pour à peu près tout. Les actions, les obligations, l’art, le pétrole, l’immobilier — peu importe, tout a grimpé. La seule chose qui faisait exception était le dollar". Comment la Fed est-elle parvenue à une réussite si remarquable ? Grâce aux stimulants
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Ils ont tort. Nous avons raison. Voilà que le Wall Street Journal annonce que "la reprise est probable pour le second semestre". Et Goldman Sachs de prévoir un rebond boursier similaire à celui de 1982. Qui sommes-nous pour dire qu’ils ont tort ? Eh bien… nous sommes La Chronique Agora, voilà. Et nous le disons : ils ont tort
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Les banquiers se sont vraiment rachetés rapidement. Il y a quelques mois à peine, nous nous moquions d’eux […] Et voilà qu’ils sont à nouveau des génies. Ils peuvent le prouver, en plus… il suffit de regarder leurs bulletins de paie ! Et oubliez la possibilité de voir ces nigauds retomber dans les mêmes erreurs. Ils ont toute la confiance — et tout le crédit — des Etats-Unis d’Amérique
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Epargne
De Goldman Sachs à JP Morgan, les banques ne vont pas si bien
par Bill Bonner 21 juillet 2009Goldman Sachs a gagné tant d’argent qu’elle a pu mettre de côté plus de 11 milliards de dollars à ce jour cette année en rémunération pour ses dirigeants — soit près de la moitié de ses revenus, selon The Economist. Dans le même temps, les actionnaires ont reçu 4,4 milliards de dollars, à peine le tiers. On parle là, au passage, de la société qui a frôlé la mort avec le reste de Wall Street il y a environ six mois
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Deux titres dans la presse, tous deux frauduleux : "L’économie chinoise rebondit", titrait l’International Herald Tribune. "Les profits de JP Morgan grimpent en flèche en dépit du retournement, titre un autre. Mais à la Chronique Agora, c’est plus fort que nous. Si nous voyons une médaille, nous cherchons son revers. Nous voyons des ordures… nous cherchons le rat
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C’est le Financial Times qui rapportait hier la grande nouvelle sur la dernière page de son premier cahier : "La Chine… est de retour au pays de la bulle". Après l’expansion vient la contraction. Après la bulle vient le nettoyage. Après l’orage vient le soleil. Mais que se passe-t-il en Chine ? Qu’arrive-t-il après la plus grande bulle d’exportation de l’histoire ? Une nouvelle bulle
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Notre foi vacille. Notre foi dans le fait que, tôt ou tard, le gouvernement américain réussira à causer de l’inflation. Revoyons notre prévision : la déflation maintenant, l’inflation plus tard. C’est très simple. Peut-être trop simple. Après un demi-siècle d’expansion de crédit, nous avons désormais une contraction du crédit
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La question la plus critique à laquelle l’investisseur est confronté aujourd’hui est de savoir s’il veut être écrasé par le marteau de la déflation… ou échouer sur l’enclume de l’inflation. Lorsqu’on nous posait la question "inflation ou déflation", nous avons toujours répondu "oui". Nous aurons les deux. Mais nous réalisons progressivement que nous aurons les deux en plus grande quantité que nous l’avions envisagé
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L’Irlande est au bord de la faillite. Sa dette a été rétrogradée il y a quelques semaines. Le chômage frôle les 14%. La déflation est à 5,4% […] Et ce n’est pas terminé. Il est "trop tôt" pour parler de reprise, selon Brian Lenihan, ministre des Finances. Et en Californie ? Cette semaine, The Economist nous donne un nouveau chiffre pour le déficit budgétaire californien — 26 milliards de dollars, par rapport aux 24 milliards annoncés il y a quelques temps
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En 2005, les Américains n’ont rien épargné. Pas même du papier aluminium ou des bouts de ficelle. Aujourd’hui, le taux d’épargne américain approche les 5% des revenus disponibles — un retournement conséquent. C’est là une bonne nouvelle pour tout le monde, et pour personne. Nous savons, par la logique et l’expérience, qu’épargner de l’argent est la clé pour s’enrichir — non en dépenser