Deux informations très importantes sont tombées. Tout d’abord, nous avons entendu dire que la crise était officiellement terminée […] L’autre information importante, c’est que la Fed a décidé de pêcher par excès de prudence. Elle va maintenir une politique monétaire souple, jusqu’à la fin des temps si nécessaire
Bill Bonner
Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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La Banque centrale australienne a été la première à crier victoire. Elle a augmenté son taux directeur de 0,25%, signalant la fin de la crise. La Banque centrale européenne s’est agitée sur son siège et a vaguement menacé d’augmenter son taux elle aussi. Alan Greenspan lui-même pense qu’une reprise est en cours. "C’est à cela que ressemble une reprise", a déclaré le Maestro. Inutile d’en dire plus, selon nous. Il a fallu que la plus grande bulle financière de l’histoire lui explose à la figure pour qu’Alan Greenspan s’aperçoive de son existence. Aujourd’hui, nous tentons de démontrer que Greenspan est toujours aussi myope
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La hausse de l’or arrive au moment où la Banque centrale indienne fait ce qu’il faut, nous le dit Dan Denning. Les banques centrales ont besoin de réserves. Et d’un point de vue historique, la seule réserve sur laquelle une banque centrale peut compter, c’est l’or
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Combien de temps va-t-il encore falloir relancer et renflouer l’économie américaine ? Jusqu’à ce que les consommateurs se soient désendettés, disent-ils. Combien de temps cela va-t-il prendre ? Peut-être encore cinq ans, d’après nos calculs… peut-être plus. Mais attendez… le problème c’est l’excès de dettes, c’est bien ça
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Et si on parlait de dette gouvernementale ? Parce qu’apparemment, ce n’est pas un problème — du moins pas aux Etats-Unis, en tout cas. L’intérêt net versé par le gouvernement américain est en fait le même, en tant que pourcentage du PIB, qu’il y a 40 ans. Il ne représente qu’1,3% de la production : pas de quoi s’inquiéter. Mais attendez… que voyons-nous là ? La maturité moyenne de cette dette a baissé
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Nous pensons faire des progrès dans notre compréhension des choses. Le secteur privé est en train de se désendetter. C’est désormais au tour du secteur public — il s’endette autant qu’il le peut, en faisant jouer l’effet de levier qui plus est. Dans le secteur privé, cette stratégie a mené à la crise bancaire et au marché baissier de 2007/2009. La dette génère toujours des problèmes. Prochain épisode : une crise du secteur public
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Il y a eu le terrorisme… la crise bancaire… et voilà que la grippe A débarque aux Etats-Unis. Pourquoi est-ce une urgence ? Nous n’en savons rien. Notre soeur, qui vit en Virginie, nous a annoncé que plusieurs de ses petits-enfants ont attrapé ladite grippe. Ils ne semblent pas plus affectés que par une grippe "normale". Mais toute urgence est une opportunité. Et les autorités ne veulent pas la gâcher
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Le rebond de marché baissier a-t-il encore beaucoup de forces en réserve ? Partout dans le monde, c’est la même histoire ou à peu près. Les marchés ont repris la moitié ou plus de ce qu’ils avaient perdu. Les Etats-Unis sont à la traîne. Même si le S&P a gagné 60%, le Dow n’est pas encore à mi-chemin
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Le diable de la dette finira par obtenir son dû… A la Chronique Agora, nous haïssons peut-être le diable et renonçons à ses oeuvres… mais nous parions sur lui malgré tout. Les investisseurs pensent que la reprise est réelle… et qu’elle fera grimper les prix des matières premières et des actions. Le dollar, en revanche, est cuit
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Parmi les Américains qui se retrouvent au chômage, ils sont plus nombreux à être sans emploi, et pendant plus longtemps, qu’à aucun autre moment depuis 1948. Ils sont également plus nombreux à épuiser leurs allocations chômage avant de retrouver un nouvel emploi. Et s’ils sont assez chanceux pour trouver du travail, ce sera pour faire les heures les plus courtes depuis 1951. En d’autres termes, les baby-boomers n’ont jamais vu des temps si difficiles
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Quelle reprise géniale ! Pas d’emplois… Pas de crédit… Pas de ventes… Mais regardez un peu les actions ! Et le pétrole ! Et l’or ! Et même l’immobilier londonien ! Les agents immobiliers, à Londres, annoncent qu’ils sont en rupture de stocks… tandis que les prix atteignent des records. Enfin… les prix demandés, en tous cas. Les prix de vente, c’est une autre histoire
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Durant les 10 années entre 1997 et 2007, les consommateurs américains ont vécu au-dessus de leurs moyens. Puis, soudain, le choc de 2007-2008 les a réveillés. A présent, ils épargnent… et c’est le gouvernement qui vit au-dessus de ses moyens. Le New York Times nous apprend que le renversement de tendance est à couper le souffle. Cette année, le ménage américain moyen devrait épargner 4 643 $. Comme toujours, le New York Times est complètement à côté de la plaque
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Les actions sont en hausse ; l’emploi est en baisse… Et n’oubliez pas les saisies. Aux Etats-Unis, elles sont 23% plus élevées que l’an dernier… même si elles n’étaient pas aussi épouvantables en septembre que le mois précédent. "La crise des saisies américaines a affecté près de 938 000 propriétés […]", selon Associated Press. Vous parlez d’une économie
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Selon le International Herald Tribune, les profits de la banque JP Morgan sont un nouveau signe de reprise majeure. Les investisseurs semblent être du même avis. "L’optimisme sur les revenus" nourrit les achats, selon un courtier. Mais est-ce vrai ? L’économie réelle est-elle en train de croître, de se développer et de gagner de l’argent
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L’or bat de nouveaux records ; cette semaine, il a dépassé les 1 065 $. "Pourquoi si haut… si vite ?" Telle était la question que nous nous sommes posée durant notre réunion d’analystes. "Durant le dernier grand boom de l’or, celui-ci suivait l’inflation… et la banque centrale. Les investisseurs voyaient l’inflation augmenter. Et ils voyaient que la banque centrale ne réagissait pas assez rapidement. Ils ont acheté de l’or pour se protéger. Mais alors, de quoi ont-il peur aujourd’hui
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Voici un petit élément intrigant. On a appris cette semaine que les dépenses de consommation, en tant que pourcentage de l’économie américaine, ont grimpé jusqu’à frôler les 71%. Non mais attendez juste une petite minute. Comment les dépenses de consommation peuvent-elles grimper
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Epargne
Le crédit à la consommation en chute libre : la croissance est-elle possible aux Etats-Unis ?
par Bill Bonner 13 octobre 2009Le crédit à la consommation chute à pic aux Etats-Unis. Qu’est-ce que ça signifie exactement ? Que les Américains n’empruntent pas… et qu’ils n’achètent pas non plus. Le New York Times s’en est aperçu le week-end dernier : "les Américains cessent d’acheter ; les déficits commerciaux déclinent", disait un article. C’est ce que nous répétons depuis deux ans, à la Chronique Agora. Les Américains doivent réduire leurs dépenses
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Dans une phrase célèbre, Warren Buffett dit que les gens ne gagnent pas d’argent en pariant contre l’économie américaine. Il y a deux ans environ, nous avons décidé de tenter notre chance malgré tout. Nous voyions un empire surendetté, prêt à craquer. Mais nous nous permettions aussi d’être paresseux. Plutôt que de disséquer la structure de la plus grande économie au monde